Plonevez du Faou

29530

Comité du Souvenir Français de Plonevez du Faou

Président du comité :  

Patrick CUILLETTE

adresse mèl :

 cuillette.family@orange.fr    

-Retour



3 août 2024

Cérémonie de Pont ar Stang à Landeleau

Rappel des circonstances du drame du 3 août 1944

Les victimes étaient au nombre de 33 dont 15 maquisards et 18 civils

La Cie de F.T.P Corse a pris naissance sur la commune de Plonevez du Faou, au départ elle était composée de quelques maquisards recherchés par les Allemands. Constamment traqués par l'occupant, ces hommes durent souvent changer de place pour atterrir au bout de quelques mois sur la commune de Landeleau. Après le parachutage qui eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944 sur les terres du Châteaux Gall en Landeleau, la compagnie est définitivement formée par des volontaires jeunes et moins jeunes dont la grande partie venant des communes environnantes.

Le 3 août 1944 sur ordre des chefs de la résistance, elle attaquait un convoi de soldats Allemands qui venait de la direction de Chateauneuf du Faou et qui se dirigeait vers Carhaix. L'accrochage entre les parachutistes qui composaient le convoi et les maquisards a eu lieu sur les terres du cloître qui se trouve au dessus de nous. Le contact a été très rapide en raison de la grande différence de combattants, environ 1500 parachutistes contre une centaine de maquisards au cours du combat; 15 maquisards trouvèrent la mort, les femmes et les hommes qui se trouvaient sur les lieux de l'attaque furent pris en otages. Certains étaient brûlés vifs et d'autres fusillés, tous trouvèrent une mort atroce. Les pertes de l'ennemi suivant des renseignements étaient aussi très importantes…

Le sacrifice de ces hommes de l'ombre ne doit pas se limiter à des cérémonies, il doit être en permanence présent dans notre conscience d'hommes libres.

Les jeunes comme les moins jeunes ne doivent pas oublier ceux qui portèrent en eux l'amour de la patrie. Nous devons aux maquisards de la Cie Corse comme à tous les maquisards de France, une partie de notre liberté.

Le 8 mai 1945, ils purent marcher la tête haute, heureux d'avoir avec la complicité de l'armée régulière et étrangère, chassé les Allemands hors de nos frontières. Nous devons rester fidèles à la mémoire de ces maquisards qui ont courageusement défendu leur patrie dans des conditions souvent difficiles et parfois au sacrifice de leur vie.

Extrait de la monographie Landeleau (éditée en 1987 par l'association Kan An Douar)

Dès le matin du 3 août, 80 maquisards de Château Gall commandés par le capitaine Logoguet se postèrent en embuscade à Pont Stang Bihan, surveillant la route Châteauneuf-Carhaix.
Là en effet survinrent, s'étalant sur plusieurs kilomètres, des unités allemandes qui se dirigeaient vers le front de Normandie. Ils étaient environ un millier d'hommes, militaires et civils réquisitionnés.Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur du passage à niveau du chemin de fer de Pont ar Stang, les résistants les attaquèrent à la grenade et au fusil mitrailleur, en tuant trois et en blessant plusieurs.
Vite remis de leur surprise, les Allemands qui étaient des soldats aguerris et beaucoup plus nombreux, décidèrent d'encercler leurs attaquants.
Ceux-ci, mal armés, s'enfuirent pour tenter de résister au village du Cloître. Plusieurs furent fauchés par les mitrailleuses en gravissant le chemin menant au bourg, et un canon ayant pris pour cible le territoire du Cloître, les survivants se replièrent sur les bois du Moustoir et de Coat Bihan.C'est alors qu'une répression sauvage commença: les Allemands prirent à Pénity Raoul quatre otages: Joseph Le Bon et son fils Pierre, Pasquet et Marcel Rassin. Jean Louis Roussel put s'enfuir de même qu'Hervé Cam. Les soldats mirent le feu aux maisons le long de la route: les habitations de Daniel, Bourguineau et Mahé, garde-barrière. Dans la première furent précipités et fusillés les quatre otages; dans la dernière périrent aussi Mme Mahé et sa fille.
Pendant ce temps, un autre groupe mettait aussi le feu à la ferme du Cloître.
Les fermiers, M. et Mme l'Haridon, ainsi que leur fille Marie, âgèe de 21 ans, s'étaient enfuis à Kerankoz, propriété de M. Suignard. Marie, toute bouleversée d'avoir vu plusieurs patriotes blessés sans secours, en avertit l'abbé Jean Suignard, professeur de philosophie au petit séminaire de Pont Croix, en vacances chez sa mère. Celui-ci partit sans hésiter à leur secours, suivi de Marie et de Louise Bideau âgée de 65 ans, rencontrée en chemin. Le lendemain on trouva leurs trois cadavres calcinés dans un appentis de la ferme du Cloître. L'abbé portait une trace de balle dans la tête.Enfin, ce n'est pas tout: M. Deniel et sa fille Emilie, M. Bourguineau et sa femme née Solange de Visme avaient été arrêté aussi, conduits au bourg et fusillés dans la soirée au pied du mur de l'école de garçons.Avec André Le Gall, patriote tué le lendemain à côté de la chapelle de Pénity St-Laurent, cela faisait 33 victimes dont les noms sont gravés sur le monument que la commune a érigé à leur mémoire à Pont-ar-Stang.

11 juillet 2024

Cérémonie pour 5 jeunes fusillés par les Nazis le 11 et 12 juillet 1944                à Plonevez du Faou


Cérémonie à la stèle de Trébuo

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage à ces deux jeunes gens ;

Albert Guennec de St Coulitz qui avait 20 ans

Noël Lerrant de Plonevez du Faou âgé de 22 ans

Il y a 80 ans le 11 juillet 1944, ils furent sauvagement assassinés ici même.

Historique :

Dans l'après midi, Albert, Noël accompagné par un résistant surnommé le Polonais, le trio arrête un milicien recherché par la résistance, un nommé Gironde. Continuant la recherche de 2 autres miliciens, ils confirent la garde à Albert.

Albert Guennec dans l'après midi fut gravement blessé par le milicien qui avait une arme cachée et qui le laissa pour mort. Un voisin prévenu emmena le blessé à l'hôpital de Carhaix avec un char à bancs. Il y mourut 4 jours plus tard après avoir subit plusieurs interrogatoires par les nazis et la gestapo.

Noël Lerrant alors qu'il se rendait dans la soirée en moto sur les lieux avec le Polonais, tombent dans un piège tendu par les Allemands. Le Polonais n'hésitant pas à foncer, réussi à se sauver.

Noël Lerrant atteint de plusieurs rafales dans le dos, resta sur le terrain, abattu par les allemands en embuscade qui enquêtaient sur la disparition du corps d'Albert Guennec.

Julien Lallouet, enfant qui habitait dans cette rue, fut témoin de ces exactions.

Pour l'histoire, Albert Guennec avait pour voisin de lit à l'hôpital de Carhaix, un jeune garçon de 8 ans, Jean-Pierre Queneudec grièvement blessé quelques jours avant, lors du mitraillage du train à St Hernin. Sa mère qui l'accompagnait fut blessée et amputée d'un bras, son copain fut tué.

C'est grâce à un article de press annonçant la cérémonie à cette stèle de Trébuon à Plonevez du Faou, que 60 ans plus tard Jean-Pierre Queneudec fit le lien et identifiât son voisin de lit à l'hôpital.

Il put rencontrer pendant la cérémonie la famille d'Albert Guennec et raconter les derniers instants de vie d'Albert.

Ce monument est là pour servir de lieu de mémoire pour les jeunes générations et leur dire plus j'ai ça !!

Nous allons respecter une minute de silence à leur mémoire et  toutes les victimes, combattantes et civiles de cette guerre 39/45

Merci,

Nous allons nous rendre maintenant à la stèle de Kerbronn


Stèle de Kerbron près de Cloitre Pleyben

En ce lieu le 12 juillet 1944, Germain Paris de Plyben, Henri Slaün de Chateaunin et Henri Pérennou de Guiler Goyen, jeunes résistants âgés de 21,24 et 26 ans, étaient arrêtés.

« Les allemands voulant découvrir le lieu précis de la cache du maquis qui se situait dans ce village, celle-ci étant vide à leur arrivée, les 3 jeunes furent torturés devant la population masculine du Cloître, prise en otage par les troupes ennemies.

Sur le lieu de la cache vide, leurs compagnons ayant été alertés par leurs cris, les trois jeunes hommes furent froidement exécutés, un souvenir qui hante toujours les esprits des témoins de l'époque »

Pour que le sacrifice de ces 5 martyrs ne tombe pas dans l'oubli, il est nécessaire d'honorer leur mémoire devant ces stèles chaque année et c'est le rôle du Souvenir Français de maintenir ces commémorations.

Trois peupliers contre l'oubli
Né à Kerbronn, Joseph Le Gall était aux foins avec Guillaume, son père ce jour-là. « D'un seul coup, nous avons été surpris par les Allemands venant de Kerdevez. Leur chef est venu parler avec mon père, lui demandant s'il avait vu les maquisards. Le soir venu, les chevaux étaient en colère, sentant l'odeur de fumée de la cabane des maquisards qui brûlait. Le lendemain, mon père et Jean-Louis Jaouen ont été chercher les corps avec la charrette en bois. Ils ont été déposés dans un local de Raymond Caro. Mon père a planté trois peupliers à l'endroit même où ils ont été tués »

Merci pour votre participation, nous vous offrons le verre de l'amitié


15 juin 2024

Cérémonie pour Joseph Salaün

Samedi 15 juin, le Souvenir Français et ses représentants, la municipalité et une assistance nombreuse, ont participé à l'hommage rendu à Joseph Salaün (badge n°128) un des 177 commandos qui ont débarqué en ce matin du 6 juin 1944, sur la plage appelée par les organisateurs de cette opération « Sword Beach »plus exactement Colleville sur Mer (Colleville Mongomery) en vue de neutraliser les défenses Allemandes retranchées à Ouistréham et Riva Bella.

Le commando du commandant Kieffer s'est avancé ensuite vers le pont « Pegasus Bridge » à Bénouville pour rejoindre les troupes de la 6e division aéroportée Britanniques.

A la fin du mois de septembre leur mission terminée, ils ont été relevés et envoyés en permission.

A leur retour et après que leur commando fut dissous par l'armée Britannique, on leur proposa de les intégrer au sein de leur unité pour une nouvelle mission en Hollande , certains ont signé un nouvel engagement et les autres nombreux, comme Joseph ont choisi de retourner à la vie civile après avoir subi des moments difficiles et douloureux lors des missions. 

À Plonévez-du-Faou, le Souvenir français a commémoré le D-Day et la mémoire de Joseph Salaün       

   Le comité local du Souvenir français a organisé, samedi, une cérémonie en l'hommage                                         de Joseph Salaün, un soldat plonévézien qui a participé au Débarquement du 6 août 1944.

  Le comité local du Souvenir français a préféré attendre le samedi 15 juin 2024 pour commémorer les 80 ans du Débarquement à Plonévez-du-Faou. « Plusieurs de nos adhérents, dont notre président Patrick Cuillette, étaient invités aux célébrations nationales. Il était plus judicieux de se retrouver un peu plus tard », a expliqué en amont le secrétaire du comité, Yvan Nicodème                                                                                    Les responsables du Souvenir français se sont donc rendus samedi au pied de la tombe de Joseph Salaün, accompagnés d'une vingtaine d'habitants de la commune et du commando de marine de Brest. L'hommage traditionnel a été rendu au Plonévézien, l'un des 177 membres du commando Kieffer à débarquer la matinée du 6 juin 1944 sur la plage de Colleville-sur-Orne (désormais appelé Colleville-Montgomery), dans le Calvados, « secteur Sword, plus précisément Queen Red ».

  Né en 1920 à Kerroué, pupille de la Nation à 11 ans, Joseph Salaün refuse la capitulation en 1939 et fait partie des volontaires qui vont tout faire pour rallier l'Angleterre et rejoindre le général de Gaulle. Le soldat est décédé des années plus tard, en 1989, à Trébuon.

« Merci et respect »

  Le président du comité local du Souvenir français est revenu sur cette opération militaire, qui a duré 71  jours et a entraîné de très lourdes pertes dans l'unité de soldats :  « Seuls 25 combattants s'en sont sortis indemnes », a-t-il précisé. « Joseph avait obtenu sa permission en septembre 1944. Meurtri par les combats et avec une mère malade, il avait démissionné de l'armée et n'avait pas participé à la campagne de Hollande ni à la fin de la guerre. Cela n'entache en rien son mérite et, contrairement à ce que de mauvaises paroles proclament, il n'a jamais été question de désertion. Merci et respect Monsieur Joseph Salaün », a conclu Yvan Nicodème.

Le Télégramme 20/06/2024


                       Une exposition sur le débarquement du 6 juin 1944                                          et la Résistance dans le pays de Plonevez du Faou

Exposition à voir L'exposition « Le Débarquement du 6 juin 1944 et la Résistance dans le pays de Plonévez », proposée par le Souvenir français et la municipalité, est actuellement en place à la salle du conseil de la mairie et visible aux heures d'ouverture de cette dernière, jusqu'au 26 juillet 2024


6juin 2024

Le jeudi 6 juin, pour l'anniversaire du Débarquement de 1944, le groupe local du Souvenir français et le président d'honneur de l'association, Julien Lallouet, se sont rejoints devant la tombe de Joseph Salaün, membre du commando Kieffer qui figure parmi les premiers à avoir débarqué en Normandie 80 ans plus tôt, le 6 juin 1944. « Nous ne pouvions pas organiser une véritable cérémonie ce jour-là, en cause les cérémonies officielles du D-DAY en Normandie et de la réquisition des militaires pour cette événement.

Nous nous sommes mis d'accord pour une commémoration officielle en hommage à Joseph Salaün, ce samedi 15 juin, à partir de 11 h devant sa tombe, en présence des commandos marine de Brest. Nous invitons la population à ce dépôt de gerbe en l'honneur de celui qui fut l'un des premiers à mettre le pied sur le sol de la plage de Sword Beach, à Colleville sur mer au matin du 6 juin 1944 », a précisé Yvan Nicodème, secrétaire du comité local de Plonévez-du-Faou. 

Le Plonévézien Joseph Salaün, soldat français du Débarquement il y a 80 ans

Article Le Télégramme 5/06/2024

Décédé en 1989, Joseph Salaün a fait partie des soldats débarquant sur le littoral nord il y a 80 ans (archives).

Ce jeudi 6 juin 2024, de nombreux hommages seront rendus en France à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement vu comme le premier pas des troupes alliées vers la capitulation ennemie et l'armistice du 8 mai 1945.

Ancien président du comité local du Souvenir français, Julien Lalloüet sera ce jeudi au pied de la tombe de Joseph Salaün, Plonévézien ayant débarqué sur les plages de Normandie il y a 80 ans.

Membre du commando Kieffer, il fait partie des 177 français du premier bataillon de fusiliers marins dirigé par le commandant alsacien à débarquer sur le secteur Sword (plus précisément Queen Beach) : « Le commando a pris la tête de l'assaut dont l'objectif était la libération de Ouistreham. Passé le débarquement, les soldats français, dont Joseph, ont pris part à ce qu'on appelait les « batailles de haie ». À la dissolution du commando en fin d'année, le soldat a le choix entre démissionner ou participer au Débarquement aux Pays-Bas : il préfère rentrer chez lui ».

Julien Lalloüet se souvient alors de la suspicion latente : « On le regardait de travers, certains y voyaient une désertion, ce qui n'était aucunement le cas. Il y a des chances que si le conflit avait continué en France, il serait resté au combat mais il aurait dû expliquer les raisons de son retour », explique l'actuel président honoraire du comité local du Souvenir français.

Une exposition sur le débarquement du 6 juin 1944 et la Résistance dans le pays de Plonévez-du-Faou

À l'occasion du 80e anniversaire du D-Day, le comité local du Souvenir français, en partenariat avec la municipalité, propose une exposition sur le débarquement du 6 juin 1944 et la Résistance dans le pays de Plonévez-du-Faou

« Nous voulons expliquer à la population l'histoire de la fin de ce conflit. Les enfants des différentes écoles sont chaleureusement invités. Nous avons un devoir de mémoire pour les jeunes générations et pour que le sacrifice de toutes ces personnes, tombées pour la France, ne soit pas oublié », déclarent Véronique Raimbault, la secrétaire, Yvan Nicodème, membre actif, et Patrick Cuillette, le président.

Le vécu d'un soldat plonévézien

De nombreux panneaux, vitrines et documents essayent de mettre en lumière l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et la fin du conflit. La préparation du Débarquement, la bataille de Normandie au 6 juin au 20 août 1944, le commando Kieffer sont ainsi détaillés. Trois mannequins avec les uniformes d'époque complètent cette exposition.

Le public peut ainsi découvrir le vécu du soldat plonévézien Joseph Salaün, un des 177 commandos qui ont débarqué en ce matin du 6 juin 1944, sur la plage Sword Beach de Colleville-sur-Mer, en vue de neutraliser les défenses allemandes retranchées à Ouistreham et Riva Bella. « Nous voulons lever le voile sur sa soi-disant désertion et faire taire les mauvaises paroles ! Fin septembre 1944, Joseph obtient une permission bien méritée. À son retour, son commando a été dissous par l'armée britannique. Meurtri par les combats et avec une mère malade, il a décidé de ne pas réintégrer l'armée. Cela n'entache en rien son mérite ! », déclare le président, Patrick Cuillette.

La résistance locale est également mise en avant par de nombreuses photos et des textes remémorant les nombreux épisodes tragiques passés dans la commune ou celles avoisinantes.

Exposition visible jusqu'au 26 juillet, aux horaires d'ouverture de la mairie.



8 mai 2024

Cérémonie pour le 79ème anniversaire du 8 mai 1945

Hommages aux résistants de Plonévez du Faou place de la résistance et dépôt de gerbe devant la plaque de Jean Louis Berthélémé


19 mars 2024

Commémoration de la fin de la guerre d'Algérie

La cérémonie organisée par la FNACA et le Souvenir Français a débuté par le défilé depuis la Mairie vers le monument aux morts en présence d'anciens combattants et de quelques membres de la population sous un ciel gris. Madame Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez donne lecture du texte de Monsieur Lecornu ministre des armées. 

Monsieur Patrick Cuillette président du Comité Souvenir Français, lit un texte rendant hommage aux victimes de cette guerre qui prit fin le 19 mars 1962. Madame le Maire participe au dépôt de gerbe avec la représentant de la FNACA Monsieur Maurice L'Hours, minute de silence et chant de la Marseillaise repris en cœur.

L'assistance se retrouve à la salle du conseil pour un verre de l'amitié.


11 novembre 2023

Cérémonie de Commémoration de lArmistice du 11 novembre 1918


28 octobre 2023

Cérémonie à Carhaix pour Jean-Sébastien CORVELLEC, mort pour la France   dans l'attentat du "Drakkar" à Beyrouth le 23 octobre 1983

Samedi 28 octobre 2023, devant le monument aux Morts de Carhaix-Plouguer, l'Union Nationale des Parachutistes du Finistère a rendu hommage au parachutiste Jean-Sébastien CORVELLEC, natif de Carhaix-Plouguer, en présence des autorités civiles et militaires, d'une délégation de parachutistes , d'associations patriotiques, d'amis et de personnes souhaitant s'associer à cette cérémonie.

Le 23 octobre 1983 . Cinquante-huit parachutistes des 1er et 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes perdent la vie alors qu'ils étaient en mission au Liban. À Beyrouth, l'immeuble Drakkar qui leur servait de quartier général fut l'objet d'un terrible attentat suicide. Ces parachutistes combattants, engagés au nom de la France, sont morts au Champ d'Honneur. 

Deux d'entre eux étaient finistériens, le sergent OLLIVIER Gilles, originaire de Landivisiau et le parachutiste CORVELLEC Jean-Sébastien, natif de Carhaix-Plouguer. Des huit étages de l'immeuble qu'ils avaient investi un mois plus tôt, il ne restait qu'un monticule de gravats après l'énorme explosion d'un camion rempli d'explosif. Seuls quinze soldats survivent à cette explosion. Cette attaque reste à ce jour, la plus meurtrière pour l'armée française, depuis la fin de la guerre d'Algérie.

En fin de cérémonie, la Maman de Jean-Sébastien CORVELLEC a chaleureusement remercié l'UNP29 et tous les participants pour leur présence à la cérémonie.


En amont, la tombe du Sergent Gilles Ollivier avaient été fleurie par le comité de Landerneau

Le Souvenir Français était représenté par le DG29 et son drapeau, le comité de Hautes Cornouailles Plonevez du Faou et son drapeau et le comité de Morlaix et sa porte drapeau.


7 octobre 2023

Réunion des Présidents et Trésoriers à Plonevez du Faou, salle Ar Veilh

François Fouré, délégué général du Souvenir Français pour le Finistère, a réuni les présidents des 18 comités le samedi 7 octobre en l'espace Ar Veih de Plonevez du Faou. Association mémorielle créée en 1887 et non Association d'Anciens Combattants, le Souvenir Français a reçu de la part du Ministère des Armées et de l'ONACVG, la mission de la veille mémorielle. C'est ainsi qu'André Abarnou, chargé de mission au sein de l'association, a mis en avant la campagne qui est en cours pour l'inventaire et l'identification des tombes de celles et ceux qui sont Morts pour la France . Par ailleurs, association agréée de l'Éducation nationale, le Souvenir Français se mobilise aux côtés des enseignants pour aider les scolaires à comprendre leur devoir de Mémoire. C'est ainsi qu'il soutient et participe au financement du voyage Mémoriel offert aux lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation qui réunit en France chaque année plus de 42 000 scolaires des classes de troisième, première et terminale.

La réunion organisé par Patrick Cuillette, Président du comité de Plonevez du Faou, a également permis d'évoquer les différents points de fonctionnement propres à l'association, comme la modification de l'appellation du comité de Plonevez du Faou en lui ajoutant « Haute Cornouaille » sur le drapeau et les document pour étendre sa couverture territoriale et son rayonnement. Cette réunion a permis d'évoquer les différents projets, comme le : Congrès Départemental du Souvenir Français qui se tiendra le 18 novembre à partir de 09h30 à Lesneven et qui sera ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent participer à l'œuvre citoyenne de Mémoire, et aussi le Rendez-vous de la Mémoire et de la Citoyenneté qui aura lieu à Quimper le 30 novembre prochain.

 


Finistère. Le Souvenirs français attentif aux tombes des personnes              mortes pour la France

François Fouré, délégué général du Souvenir français pour le Finistère, a réuni les présidents et les trésoriers des dix-huit comités du Finistère au sein de l'espace Ar Veilh de Plonévez-du-Faou. André Abarnou, chargé cette mission au sein de l'association, a mis en avant la campagne qui est en cours pour l'inventaire et l'identification des tombes de celles et ceux qui sont morts pour la France.

« Aucune ne doit disparaître des cimetières communaux ! Aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l'abandon », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, agréée de l'Éducation nationale, le Souvenir français se mobilise aux côtés des enseignants pour aider les scolaires à comprendre leur devoir de mémoire. La réunion organisée par Patrick Cuillette, le président du comité de Plonévez-du-Faou, a annoncé la modification de l'appellation du comité de Plonévez-du-Faou « en lui ajoutant Haute Cornouaille sur le drapeau et les documents. Ceci pour étendre notre couverture territoriale. »

Le congrès départemental du souvenir français se tiendra le 18 novembre à Lesneven.

Ouest-France: Publié le 13/10/2023


Le Souvenir français finistérien a évoqué ses projets à Plonévez-du-Faou

À Plonévez-du-Faou, une réunion a réuni 18 comités finistériens du Souvenir français. L'occasion d'en rappeler la mission et de procéder à une modification au niveau local.

Samedi 7 octobre, les 18 comités locaux du Souvenir français du département étaient représentés à l'espace Ar Veilh, à Plonévez-du-Faou, à l'initiative de son délégué général François Fouré. « Cette séance a notamment permis d'évoquer nos différents projets : le congrès départemental le samedi 18 novembre, à Lesneven, ouvert à tous ceux qui souhaitent participer à l'œuvre citoyenne de mémoire ; et le rendez-vous de la mémoire et de la citoyenneté, à Quimper le 30 novembre », ont expliqué les responsables.

Devoir de mémoire

Association mémorielle créée en 1887, « et non association d'anciens combattants », le Souvenir français a reçu de la part du ministère des Armées et de l'Office national des combattants et des victimes de guerre la mission de la veille mémorielle. « Notre chargé de mission, André Abarnou, a mis en avant la campagne qui est en cours pour l'inventaire et l'identification des tombes de celles et ceux qui sont morts pour la France. Agréé par l'Éducation nationale, le Souvenir français se mobilise aussi aux côtés des enseignants pour aider les scolaires à comprendre le devoir de mémoire. Nous soutenons et participons au financement du voyage mémoriel offert aux lauréats du Concours national de la Résistance et de la déportation, qui réunit en France chaque année plus de 42 000 scolaires des classes de troisième, première et terminale », a rappelé François Fouré.

La réunion mise en place par le président du comité plonévézien, Patrick Cuillette, a été l'occasion de faire le point sur le fonctionnement propre à ce dernier. À noter la modification de l'appellation du comité de Plonévez-du-Faou, auquel a été ajouté « Haute-Cornouaille » sur le drapeau et les documents. Ceci afin d'étendre sa couverture territoriale et son rayonnement.

Le Télégramme du 19/10/2023


3 août 2023

Hommage aux 33 victimes des nazis à la stèle de Pont ar Stang Vihan à Landeleau

Marguerite Bleuzen et Yvon Coquil, maires de Plonévez et Landeleau, ont déposé une gerbe à la stèle lors de la cérémonie. 

Le 3 août 1944, des résistants Francs-tireurs et partisans (FTP) de la compagnie Corse, commandés par Georges Le Gall, attaquent des colonnes allemandes à Pont ar Stang Vihan, à Landeleau. En représailles, les soldats ennemis prennent des otages dans le voisinage, fusillant 18 personnes et brûlant plusieurs maisons. Sept personnes, fusillées ou brûlées, sont ainsi trouvées dans la maison Deniel, tandis que trois autres cadavres carbonisés sont trouvés dans la ferme L'Haridon. Quatre cadres de résistants, fusillés, sont également trouvés près du puits, et dix autres dans les champs alentour. Enfin au bourg, quatre personnes sont fusillées et deux décèdent des suites de leurs blessures.

Landeleau sera libérée par les Américains deux jours plus tard. Ce jeudi 3 août 2023, une cérémonie de commémoration se déroulait ainsi à la stèle portant le nom des quinze morts pour la France, et les 18 morts en martyrs, en présence des maires des communes environnantes, des associations des anciens combattants et des porte-drapeaux, ainsi que des descendants des familles des personnes tuées lors de ce massacre.

Le Télégramme Publié le 4 08 2023

Cette cérémonie a eu lieu en mode restreinte en l'absence de représentant officiel         autre que les maires de Landeleau, Plonevez du Faou et de Chateauneuf du Faou                     et du commandant de gendarmerie

Reportage photos (Yvan Nicodème)


11 juillet 2023

Hommage à 5 jeunes résistants morts pour la France le 11 et 12 juillet 1944

Plonevez du Faou , Mardi 11 juillet 2023

Rendez-vous à la stèle de Trébuon à 10h30 pour rendre hommage à 2 jeunes résistants, Albert Guennec et Noêl Lerrant, Ploneveziens âgés d'à peine 20ans, qui sont tombés sous les balles allemandes le 11 juillet 1944, dénoncés par un milicien.

Accompagné d'un résistant surnommé le Polonais, le trio arrête un milicien en haut de la côte du village de Trébuon sur la route du Clo¨itre . Affecté à sa surveillance, Albert Guennec est grièvement touché par un tir du milicien et mourra 4 jours plus tard à l'hôpital de Carhaix après avoir été torturé et intérrogé sur son lit d'hôpital par les Allemands.

En soirée, se rendant à moto à cet endroit, accompagné du Polonais, Noël Lerrant est criblé de balles et meurt sur place, des soldats allemand étant postés de chaque côté de la route pour une embuscade.

 Les honneurs leur sont rendus par l'assemblée présente suivie d'un dépôt de gerbe et le respect d'une minute de silence, puis nous chantons la Marseillaise.

Ensuite nous nous déplaçons vers la stèle de Kerbron

Stèle de Kerbron près du Cloître Pleyben

En ce lieu le 12 juillet 1944, Germain Paris, Henri Slaün et Henri Pérennou, jeunes résistants âgés de 21, 24 et 26 ans, étaient arrêtés.

« Les allemands voulant découvrir le lieu précis de la cache du maquis qui se situait dans ce village, celle-ci étant vide à leur arrivée, les 3 jeunes furent torturés devant la population masculine du Cloître, prise en otage par les troupes ennemies.

Sur le lieu de la cache vide, leurs compagnons ayant été alertés par leurs cris, les trois jeunes hommes furent froidement exécutés, un souvenir qui hante toujours les esprits des témoins de l'époque »

Pour que le sacrifice de ces 5 martyrs ne tombe pas dans l'oubli, il est nécessaire d'honorer leur mémoire devant ces stèles chaque année et c'est le rôle du Souvenir Français de maintenir ces commémorations.


12 mai 2023

Assemblée générale extraordinaire et élection d'un nouveau bureau

À Plonévez-du-Faou, un nouveau président pour le comité local du Souvenir français 

j'ai le plaisir de vous annoncer l'élection de Patrick Cuillette obtenue à l'unanimité à la présidence du comité de Plonevez-du-Faou "Centre Finistère". Il succède ainsi à Yvan Nicodème qui demeure vice-président/secrétaire alors que Véronique Raimbault devient la nouvelle trésorière. Jean-Luc Kerdaffrec, Jean Duigou, Edouard Riou sont les porte-drapeaux.

L'assemblée générale extraordinaire du comité local du Souvenir français, vendredi 12 mai 2023 à Plonévez-du-Faou, a conduit au maintien de l'association dans le paysage plonévézien avec l'élection à l'unanimité de Patrick Cuillette. Il remplacera Yvan Nicodème à la fin de son mandat, ce dernier ayant déjà émis le souhait de laisser sa place tout en restant actif au sein du comité. 

À l'issue de son mandat, Yvan Nicodème laissera sa place de président du comité du Souvenir français de Plonévez-du-Faou à Patrick Cuillette.

« Pas une association d'anciens combattants »

Aux côtés des 16 adhérents ayant fait le déplacement en mairie, figuraient la maire, Marguerite Bleuzen, et François Fouré, délégué général du Souvenir français pour le Finistère (qui a remis l'insigne du président du comité à Patrick Cuillette). « Nous ne sommes pas une association d'anciens combattants mais une association mémorielle créée en 1887 dont les principes ont été mis en place dès 1872 par quatre femmes de Metz qui fleurissaient les tombes des soldats morts pour la France durant le conflit contre la Prusse. D'ailleurs, trois comités finistériens sont actuellement présidés par des femmes, accompagnées de nombreuses secrétaires, trésorières et adhérentes » a-t-il indiqué.

Ce dernier a également évoqué le Concours national de la Résistance et de la Déportation, concours de l'Éducation nationale présenté chaque année par plus de 42.000 élèves de troisième, première et terminale, dont près de 700 dans le Finistère.

Changement d'appellation à venir

« Grâce aux cotisations des adhérents, le Souvenir français participe au financement du voyage de mémoire offert aux 80 lauréats du département. Cette année, ils visiteront les plages de Normandie, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer et le Mémorial de Caen ».

François Fouré a par ailleurs rappelé la place des jeunes lors des cérémonies : « Il est indispensable de les faire participer comme acteurs de ces instants de mémoire », alors que le titre et l'appellation du comité devraient être prochainement modifiés pour être plus rassembleurs.

Le Télégramme : Publié le 15 05 2023

Compte rendu de l'Assemblée générale

Vendredi 12 mai, le comité de Plonevez-du-Faou s'est réuni en assemblée extraordinaire. 16 adhérents s'étaient déplacés en présence de Madame Marguerite Bleuzen, maire de la commune et de François Fouré, délégué général du Souvenir français pour le Finistère.

Celui-ci a d'abord rappelé que cette association n'est pas une association d'anciens combattants mais une association mémorielle créée en 1887 et dont les principes ont été mis en place dès 1872 par 4 femmes de Metz qui fleurissaient les tombes des soldats morts pour la France durant le conflit contre la Prusse.

Dans le Finistère le Souvenir Français est bien féminisé. 3 comités sont présidés par des femmes qui sont accompagnées par de nombreuses secrétaires, trésorières et adhérentes.

François Fouré évoque également le Concours national de la Résistance et de la Déportation, concours de l'Education nationale présenté chaque année en France par plus de 42 000 élèves de 3ème, 1ère et terminales dont près de 700 dans le Finistère. Grace aux cotisations de ses adhérents, le Souvenir Français participe au financement du voyage de Mémoire offert aux 80 lauréats du département. Cette année ils visiteront les plages de Normandie et entre autres lieux de Mémoire le cimetière américain de Colleville-sur-Mer et le Mémorial de Caen.

La place des jeunes lors des cérémonies est également évoquée. Il est indispensable de les faire participer en les faisant acteurs de ces moments de Mémoire.

Par ailleurs, le titre et appellation du comité est abordé. Il est souhaitable qu'il puisse être rassembleur et doit en conséquence être modifié.

Enfin la présidence du comité est renouvelée. Yvan Nicodème arrive en fin de mandat de Président et souhaite céder sa place tout en restant actif au sein du comité. Patrick CUILLETTE est élu à l'unanimité des adhérents présents dont certains étaient porteurs de procuration. François Fouré lui remet l'insigne de Président du comité.

Le nouveau président sera accompagné de Véronique RAIMBAULT à la fonction de Trésorière, Yvan Nicodème accepte de cumuler la place de Vice-président avec celle de secrétaire, Jean-Luc KERDAFFREC, Jean DUIGOU, Edouard RIOU sont les porte-drapeaux.

         En fin de réunion le président sortant et le nouveau président remercient Madame la Maire pour son accueil. Un sympathique verre de l'amitié clôt cette matinée positive pleine d'espoir.


8 mai 2023

                 En cette matinée maussade la cérémonie de l'armistice du 8 mai 1945                              a commencé sous la bruine. 


10h30 Rassemblement à la mairie des porte-drapeaux et participants pour défiler vers le monument aux morts.

11h Mise en place et début de la célébration en présence de la population des anciens combattants décorés venus participer.

Le président du comité du Souvenir Français de Plonevez du Faou, fait lecture de l'historique de l'Armistice suivi du texte officiel lu par madame le Maire.

Dépôt de gerbe suivi de la minute de silence et de la Marseillaise chantée par la chorale, reprise en cœur par l'assemblée. La chorale « L'air du temps a agrémenté » la cérémonie de ses chants.


L'assemblée sait ensuite déplaçait place de la Résistance à la stèle de Jean Louis Berthélémé le créateur du maquis de St Gouazec en 1943 pour lui rendre hommage ainsi que pour les résistants , déportés et  victimes civiles des nazis.

Lecture d'un texte et citation des noms des résistants morts pour la France. Dépôt d'une gerbe, minute de silence et chant de « Nuit et brouillard »

A la fin de cet hommage madame le Maire invite les personnes présentes au verre de l'amitié servi à la mairie.

                       De Troyes à Plonévez-du-Faou, il a rejoint la terre                            de son ancêtre résistant

Né Berthélémé, Mathieu partage le même nom que son arrière-grand-père Jean-Louis, un résistant ayant vécu à Plonévez-du-Faou (29). Le trentenaire est parti à pied, de Troyes, pour rejoindre la terre de son ancêtre et lui rendre hommage.

Parti avec 23 kg sur le dos, Mathieu Berthélémé a relié Troyes à Plonévez-du-Faou en 23 jours, pour rendre hommage à son arrière-grand-père résistant, Jean-Louis Berthélémé. (Photo Mathieu Berthélémé)

Né à Troyes, dans l'Aube, Mathieu Berthélémé a longtemps grandi sans connaître ses racines bretonnes. Enfant, il a pourtant été marqué par un ancêtre singulier : son arrière-grand-père résistant, Jean-Louis Berthélémé.

À l'origine d'un des premiers maquis bretons

Né en 1900 à Châteauneuf-du-Faou (29), ce dernier s'est installé à Plonévez-du-Faou après son mariage, dans la ferme de Kersalut.

Jean-Louis Berthélémé est à l'origine d'un des premiers maquis de Bretagne. « Je ne l'ai pas connu mais on me parlait de lui, se rappelle Mathieu. J'avais un livre, "Clandestins de l'Iroise 1940-1944" de René Pichavant (éditions Morgane), dans lequel il figurait. »

L'histoire du résistant Jean-Louis Berthélémé, qui a vécu à Plonévez-du-Faou, était relatée dans le livre « Clandestins de l'Iroise 1940-1944 », écrit par René Pichavant (éditions Morgane). (Photo Mathieu Berthélémé)

Ses 30 ans atteints, l'arrière-petit-fils décide d'aller à la rencontre de son passé. « Sportif », il se donne pour défi de relier à pied l'Aube au Finistère, La-Rivière-de-Corps à Plonévez-du-Faou, afin d'assister à la cérémonie du 8-Mai.

« Beaucoup de larmes ont coulé »

Parti le 15 avril 2023, Mathieu mettra 23 jours et 630 km pour atteindre Plonévez-du-Faou. « Dans les moments où ça n'allait pas, je pensais toujours à mon arrière-grand-père pour puiser un peu de force », témoigne le Troyen. Arrivé sur place, il se rend à Kersalut, sans se douter que la ferme était encore dans la famille. C'est là qu'il rencontre Stéphane Cariou, petit-fils de Jean-Louis Berthélémé. « Un moment très intense, se remémore le trentenaire. On s'est pris dans les bras, beaucoup de larmes ont coulé. »

Lors de la cérémonie du 8-Mai, à Plonévez-du-Faou, place Jean-Louis-Berthélémé : l'arrière-petit-fils Mathieu (au centre) à côté du petit-fils Stéphane Cariou, tous deux entourés par la maire, Marguerite Bleuzen, et les porte-drapeaux. (Photo Mathieu Berthélémé)

Le lendemain, tous deux rejoignent la commémoration du 8-Mai. Sur la place Jean-Louis-Berthélémé, l'arrière-petit-fils se recueille auprès d'une plaque commémorative et d'une pierre, « celle sur laquelle mon ancêtre montait pour s'adresser aux cultivateurs pendant l'Occupation, raconte Mathieu, ému. Il parlait en breton, pour ne pas être compris des soldats allemands, et appelait à la résistance ».

Je suis fier que mon bisaïeul ait répondu à l'appel du général de Gaulle, en 1940. Cette marche honorifique (…) m'a permis de lui rendre hommage.

Une fin tragique au camp de Nordhausen

Jean-Louis Berthélémé, qui a vécu un temps aux États-Unis et parlait bien anglais, a également caché des soldats américains dans sa ferme. Alors qu'il échappe six fois aux mains des soldats allemands, le résistant plonévézien est arrêté la septième fois, sur dénonciation, dans son propre village.

Arrivé à Plonévez-du-Faou au bout de 23 jours, Mathieu Berthélémé s'est recueilli sur la tombe de son arrière-grand-mère, Marguerite, rencontrée alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Elle est décédée à 103 ans. (Photo Mathieu Berthélémé)

Passé par le camp de Dora-Mittelbau, il monte dans un train de déportés malades en direction de Nordhausen, où il décédera le 4 mars 1945, « quelques semaines avant la capitulation allemande, souffle son descendant. Lui qui s'est battu jusqu'au bout n'aura pas connu la Libération ».

« Un pèlerinage vers mes origines »

Le 18 juin est, pour Mathieu, une date tout aussi symbolique que le 8 mai. « Je suis fier que mon bisaïeul ait répondu à l'appel du général de Gaulle, en 1940, déclare le Troyen. Cette marche honorifique, qui était aussi un pèlerinage vers mes origines et un défi sportif, m'a permis de lui rendre hommage ».

On l'aperçoit depuis la D36, au lieu-dit Kersalut : une plaque commémorative en l'honneur du résistant Jean-Louis Berthélémé, qui fut à l'origine d'un des premiers maquis de Bretagne. (Photo Mathieu Berthélémé)

Si l'histoire des résistants venait un jour à s'essouffler, il serait bon de relire, dans les « Clandestins de l'Iroise », ce passage sur Jean-Louis Berthélémé : « Mais il nous manque plus que jamais, aujourd'hui que la mémoire a besoin de farouches combattants ».

Pratique

L'histoire de Jean-Louis Berthélémé est à retrouver en intégralité sur un site dédié : www.kersalut.fr ou page Facebook : « El Mamat Berthlm ».

 Le Télégramme: Julie Creignou Le 18 juin 2023


25 février 2023

Homme de mémoire, Roger Canevet de Chateauneuf du Faou est décédé 

2 avril 1929 - 22 février 2023  

Roger Canevet est décédé mercredi 22 février l'hôpital de Carhaix, à 94 ans.                          Il faisait partie fidèles porte-drapeaux du comité Plonévézien du Souvenir Français et de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca).

« Durant plus de vingt ans, il a porté les couleurs du Souvenir Français. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, il était présent à toutes les cérémonies locales et départementales. II faisait partie intégrante du comité. Une grande perte pour nous tous », confie Yvan Nicodème.

Roger Canevet participait activement au groupe de travail Devoir de Mémoire mis en place par la municipalité châteauneuvienne avec Bernard Noël, adjoint et correspondant Défense. « Il avait 14 ans au moment du 4 août 1944 lors de l'embuscade de Poulendron à Landeleau. Il nous a transmis ses souvenirs d'adolescent, des souvenirs forts et marquants encore très ancrés dans sa mémoire. »

Ses obsèques ont eu lieu le samedi 25 février, à 14 h 30, à l'église de Châteauneuf du Faou

Homage rendu par la président du comité de Plonevez du Faou

Permettez-moi de vous dire au nom du Souvenir Français toute notre compassion à l'occasion du deuil qui vous frappe si cruellement.

Nous savons combien il est difficile d'admettre qu'un être cher nous quitte pour toujours en nous laissant en proie à une peine immense, un vide qui ne sera jamais comblé. Mais sans jamais l'oublier, nous vous souhaitons que tous les souvenirs que vous garderez de Roger se transforment en images douces de bonheur partagé, de bons moments vécus ensemble depuis si longtemps.

Nous pensons beaucoup à vous dans cette épreuve, et vous prions, d'accepter nos condoléances émues.

Le comité local du Souvenir Français de Plonevez du Faou vient de perdre son plus ancien porte-drapeau, plus de 20ans. Toujours volontaire et présent à toutes les cérémonies sur notre secteur, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Il était aussi notre mémoire vivante sur tous les événements qui se sont déroulées dans sa jeunesse principalement pendant la guerre 39/45. Très jeune à cette époque il a vécu, et assisté avec sa famille aux actions de l'occupant.

Roger c'était un livre d'histoire, il avait une mémoire phénoménale des faits qui se sont déroulés sur notre secteur, il avait le sens du détail, des lieux et des noms.

Merci Roger. Tu as participé avec nous à des actions auprès des écoles pour sensibiliser les jeunes à notre histoire et a perpétuer le souvenir et la mémoire de tous ceux, civils et militaires qui sont morts pour défendre notre pays et notre liberté.

Histoire du canon anti-aérien Bofors de 40mm

Roger a tout d'abord travaillé à la ferme de ses parents à Rosilis, puis à fait son service militaire en 1948 dans l'aviation comme contrôleur à la tour de contrôle de l'aérodrome militaire de Mont de Marsan. A son retour il a fait une formation de soudeur spécialisé sur métaux spéciaux et a travaillé à l'arsenal de Brest.

Au cours de ses promenades dans la campagne autour de chez lui, il a découvert les restes d'un canon Bofors qui avait été démilitarisé et abandonné par les Britanniques ( le tube du canon avait été coupé et la culasse démontée. Il a transporté tous les éléments qu'il a trouvés dans un hangar chez son père et l'a reconstruit et remis en ordre de marche !!!

Ce canon a servi dans plusieurs expositions ou rassemblement de matériels militaires.

Vers 2014 Roger a appris la constitution d'un nouveau musée par Les frères Coquille dans un ancien blokaus de télémétrie sur les hauteurs de Plougonvelin pour les batteries de canons situés autour de Brest, Roger a descidé de leur confier pour qu'il soit exposé, ce qui fut fait. Mais comme tous les équipements militaires en exposition ils doivent être démilitarisés.       A la suite d'une inspection par les services spécialisés, il fut constaté que le canon a été tellement bien réparé qu'il était opérationnel. Roger a reçu des félicitations mais la culasse a été soudée.


4 février 2023

Assemblée générale du comité de Plonevez du Faou

À Plonévez-du-Faou, l'avenir du comité local du Souvenir français est-il en suspens ? 

Yvan Nicodème (à droite) a fait part de son souhait de laisser la présidence du Comité local du Souvenir français en fin d'année.

Samedi 11 février 2023, l'assemblée générale du comité local du Souvenir français au café-alimentation Bégot a débuté par la minute de silence et citation des adhérents disparus l'an passé. Après la présentation d'un solde financier positif de 547,46 € et la présentation du calendrier 2023, le président Yvan Nicodème a déploré une participation très réduite à la séance : « Dix personnes, y compris moi-même, c'est peu sur les 28 adhérents. Il y a eu la crise sanitaire mais celle-ci a aussi entraîné une perte de motivation ».                                                                                                                                              Sans bureau, le comité sera mis en sommeil

De fait, l'avenir du comité est désormais en suspens : « Nous avons obligation de tenir une élection au cours du premier semestre pour reconstituer le bureau de six membres (président, vice-président, secrétaire et adjoint, trésorier et adjoint), ce qui n'a pas été fait depuis 2020. L'appel à candidatures reste sans effet à ce jour : sans bureau, le comité sera mis en sommeil ou rattaché au plus proche », indique un président ayant fait part de son souhait de quitter son poste avant la fin de l'année.

Le Télégramme publié le 14 février 2023


11 novembre  2022

La cérémonie du 11 novembre 2022à Plonevez du Faou

La population a participé dans le recueillement à l'hommage rendu aux victimes civiles et militaires de la guerre 14/18 au monument aux morts place de la résistance. Les porte-drapeaux étaient présents, la chorale "L'air du temps"            a chanter des chants patriotiques et la Marseillaise reprise à cappella par l'assistance. Les différentes lectures ont été faite par Madame Bleuzen maire de Plonevez et par Monsieur Nicodème président du comité local du Souvenir Français, suivi du dépôt de gerbe, de la minute de silence et du remerciement    par les autorités aux porte-drapeaux et  à la chorale.                                                    Les participants à la cérémonie ont été convier au verre de l'amitié à la salle du conseil de la mairie.




3 août 2022

Drame du 3 août 1944

Cérémonie du souvenir à Landeleau - Pont ar Stang Vihan à 17 h

Le matin à 11h une petite cérémonie dans l'intimité s'est déroulée au cimetière de Landeleau.

Des plaques du Souvenir Francais reconnaissant ont été déposées sur la tombe de de Corentin Quéré , jeune FFi mort pour la France en présence de son petit neveu Etienne Dorvale et sur la tombe de quatre otages, M. Deniel et sa fille Emilie, M. Bourguineau et sa femme née Solange de Visme qui avaient été arrêté, conduits au bourg et fusillés dans la soirée au pied du mur de l'école de garçons.

Cérémonie de l'après-midi à 17h à la stèle des martyrs 

Cet hommage a débuté par un regroupement des porte-drapeaux autour de la stèle, puis les autorités présentes ont lu les textes retraçant cette tragédie suivie du dépôt de gerbes et de la minute de silence. La choral L'air du Temps de Plonevez a assuré l'ambiance musicale de cette cérémonie qui s'est terminé par la Marseillaise reprise en coeur par l'assistance.

Rappel des circonstances du drame du 3 août 1944

Les victimes étaient au nombre de 33 dont 15 maquisards et 18 civils

La Cie de F.T.P Corse a pris naissance sur la commune de Plonevez du Faou, au départ elle était composée de quelques maquisards recherchés par les Allemands. Constamment traqués par l'occupant, ces hommes durent souvent changer de place pour atterrir au bout de quelques mois sur la commune de Landeleau. Après le parachutage qui eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944 sur les terres du Châteaux Gall en Landeleau, la compagnie est définitivement formée par des volontaires jeunes et moins jeunes dont la grande partie venant des communes environnantes.

Le 3 août 1944 sur ordre des chefs de la résistance, elle attaquait un convoi de soldats Allemands qui venait de la direction de Chateauneuf du Faou et qui se dirigeait vers Carhaix. L'accrochage entre les parachutistes qui composaient le convoi et les maquisards a eu lieu sur les terres du cloître qui se trouve au dessus de nous. Le contact a été très rapide en raison de la grande différence de combattants, environ 1500 parachutistes contre une centaine de maquisards au cours du combat; 15 maquisards trouvèrent la mort, les femmes et les hommes qui se trouvaient sur les lieux de l'attaque furent pris en otages. Certains étaient brûlés vifs et d'autres fusillés, tous trouvèrent une mort atroce. Les pertes de l'ennemi suivant des renseignements étaient aussi très importantes...

Le sacrifice de ces hommes de l'ombre ne doit pas se limiter à des cérémonies, il doit être en permanence présent dans notre conscience d'hommes libres.

Les jeunes comme les moins jeunes ne doivent pas oublier ceux qui portèrent en eux l'amour de la patrie. Nous devons aux maquisards de la Cie Corse comme à tous les maquisards de France, une partie de notre liberté.

Le 8 mai 1945, ils purent marcher la tête haute, heureux d'avoir avec la complicité de l'armée régulière et étrangère, chassé les Allemands hors de nos frontières. Nous devons rester fidèles à la mémoire de ces maquisards qui ont courageusement défendu leur patrie dans des conditions souvent difficiles et parfois au sacrifice de leur vie.

Extrait de la monographie Landeleau (éditée en 1987 par l'association Kan An Douar)

Dès le matin du 3 août, 80 maquisards de Château Gall commandés par le capitaine Logoguet se postèrent en embuscade à Pont Stang Bihan, surveillant la route Châteauneuf-Carhaix.
Là en effet survinrent, s'étalant sur plusieurs kilomètres, des unités allemandes qui se dirigeaient vers le front de Normandie. Ils étaient environ un millier d'hommes, militaires et civils réquisitionnés.Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur du passage à niveau du chemin de fer de Pont ar Stang, les résistants les attaquèrent à la grenade et au fusil mitrailleur, en tuant trois et en blessant plusieurs.
Vite remis de leur surprise, les Allemands qui étaient des soldats aguerris et beaucoup plus nombreux, décidèrent d'encercler leurs attaquants.
Ceux-ci, mal armés, s'enfuirent pour tenter de résister au village du Cloître. Plusieurs furent fauchés par les mitrailleuses en gravissant le chemin menant au bourg, et un canon ayant pris pour cible le territoire du Cloître, les survivants se replièrent sur les bois du Moustoir et de Coat Bihan.C'est alors qu'une répression sauvage commença: les Allemands prirent à Pénity Raoul quatre otages: Joseph Le Bon et son fils Pierre, Pasquet et Marcel Rassin. Jean Louis Roussel put s'enfuir de même qu'Hervé Cam. Les soldats mirent le feu aux maisons le long de la route: les habitations de Deniel, Bourguineau et Mahé, garde-barrière. Dans la première furent précipités et fusillés les quatre otages; dans la dernière périrent aussi Mme Mahé et sa fille.
Pendant ce temps, un autre groupe mettait aussi le feu à la ferme du Cloître.
Les fermiers, M. et Mme l'Haridon, ainsi que leur fille Marie, âgèe de 21 ans, s'étaient enfuis à Kerankoz, propriété de M. Suignard. Marie, toute bouleversée d'avoir vu plusieurs patriotes blessés sans secours, en avertit l'abbé Jean Suignard, professeur de philosophie au petit séminaire de Pont Croix, en vacances chez sa mère. Celui-ci partit sans hésiter à leur secours, suivi de Marie et de Louise Bideau âgée de 65 ans, rencontrée en chemin. Le lendemain on trouva leurs trois cadavres calcinés dans un appentis de la ferme du Cloître. L'abbé portait une trace de balle dans la tête.Enfin, ce n'est pas tout: M. Deniel et sa fille Emilie, M. Bourguineau et sa femme née Solange de Visme avaient été arrêté aussi, conduits au bourg et fusillés dans la soirée au pied du mur de l'école de garçons. Avec André Le Gall, patriote tué le lendemain à côté de la chapelle de Pénity St-Laurent, cela faisait 33 victimes dont les noms sont gravés sur le monument que la commune a érigé à leur mémoire à Pont-ar-Stang. 

A la fin de de cet hommage, monsieur Yves Quéré a été décoré de la médaille de vermeil du Souvenir Français pour sa participation à la création du comité de Plonevez du Faou avec notre président d'honneur Julien Lallouet, qu'ils en soient remerciés.


10 juillet 2022

Homage aux résitants de Plonevez du Faou "mort pour la France"

Le comité local du Souvenir Français de Plonevez du Faou commémore comme chaque année le souvenir du massacre de 5 jeunes résistants.

Merci à vous tous qui êtes présents pour cette cérémonie.

Aujourd'hui nous avons la présence de la Famille d'Albert Guennec qui vient à la stèle de Trébuon tous les ans à cette date, de monsieur  M. Yannick Jaouen  suppléant de madame Thomin député. 

Nous remercions de sa présence, Mlle Eva Hoffmann, élève de seconde au lycée Saint Louis de Chateaulin qui a été désignée lauréate départementale du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) , dans la catégorie travail collectif.

Nous remercions aussi Evan Daouze faisant partie des élèves de troisième (3e B) du collège de l'Aulne, de Châteauneuf-du-Faou, il a participé à ce même concours du (CNRD),

Evan Daouze s'est vu doublement récompensé comme lauréat départemental, à titre individuel, mais aussi du prix du Souvenir Français.

Leurs prix leur ont été remis, en présence des autorités départementales, des représentants du monde résistant et déporté (ANACR) et du Souvenir Français le 21 mai 2022 à Quimper.

Merci à tous ces jeunes qui ont participé à ce concours, ils ont découvert l'histoire de cette époque sombre et travaillé sur le thème choisi par le jury pour cette année scolaire « La fin de la guerre, les opérations, les répressions, les déportations et la fin du III Reich »

.........................................................................................

Stèle de Trébuon à Plonevez du Faou, route du Cloitre Pleyben

Nous sommes ici à la stèle de Trébuon pour rendre hommage à 2 jeunes résistants Ploneveziens âgés d'à peine 20ans, qui sont tombés sous les balles allemandes le 11 juillet 1944, dénoncés par un milicien.

« Accompagné d'un résistant surnommé le Polonais, le trio arrête un milicien en haut de la côte du village. Affecté à sa surveillance, Albert Guennec est grièvement touché par un tir du milicien et mourra 4 jours plus tard à l'hôpital de Carhaix.

En soirée, se rendant à moto à cet endroit, accompagné du Polonais, Noël Lerrant est criblé de balles et meurt sur place, des soldats allemands étant postés de chaque côté de la route pour une embuscade.

..........................................................................................

Stèle de Kerbron près du Cloitre Pleyben

En ce lieu le 12 juillet 1944, Germain Paris, Henri Slaün et Henri Pérennou, jeunes résistants âgés de 21,24 et 26 ans, étaient arrêtés.

« Les allemands voulant découvrir le lieu précis de la cache du maquis qui se situait dans ce village, celle-ci étant vide à leur arrivée, les 3 jeunes furent torturés devant la population masculine du Cloître, prise en otage et témoin par les troupes ennemies.

Sur le lieu de la cache vide, leurs compagnons ayant été alertés par leurs cris, les trois jeunes hommes furent froidement exécutés, un souvenir qui hante toujours les esprits des témoins de l'époque. 

Pour que le sacrifice de ces 5 martyrs ne tombe pas dans l'oubli, il est nécessaire d'honorer leur mémoire devant ces stèles chaque année et c'est le rôle du Souvenir Français de maintenir ces commémorations.


10 juin 2022

Collégien à Châteauneuf-du-Faou, Evan Daouze est double lauréat du Concours national de la Résistance et de la Déportation

Evan Daouze faisait partie des élèves invités à la journée de commémoration.

Faisant partie des élèves de troisième du collège de l'Aulne, de Châteauneuf-du-Faou, encouragés à participer au Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), Evan Daouze (3e B) s'est vu doublement récompensé comme lauréat départemental, à titre individuel, mais aussi du prix du Souvenir français.

Le Télégramme Publié le 10 juin 2022


8 mai 2022

Déroulé de la cérémonie du 8 mai 2022

Avant l'ouverture de la cérémonie, dévoilement d'une plaque sur le monument aux morts en présence le la famille de François L'Hours mort pour la France au Tonkin le 11 mars 1945

Nous allons rendre hommage à François L'Hours, maréchal des logis du 4ème régiment d'artillerie coloniale, célibataire, mort pour la France au Tonkin le 11 septembre 1945 à Lang Son. Il est né le 5 février 1915 à Plonevez du Faou, fils de Yves L'Hours et de Marie Françoise Madec sont épouse. Pour répondre à la demande de sa famille pour ajouter son nom sur le monument au mort, nous allons dévoiler une plaque provisoire en attendant la gravure définitive. Les marbriers faisant ce travail sont de moins en moins nombreux et surchargé de travail.

Dévoilement de la plaque avec la famille

Historique des événements

La guerre du Tonkin va durée 5ans (1940-1945)

Les Japonais qui ont envahie de la Chine nationaliste en 1938 et met en place un blocus et interdit toutes possibilités d'approvisionner les armées chinoises à partir du Tonkin sous protectorat Français. Une convention est signée entre la France et Tokio le 30 août 1940, mais dans la nuit du 22 et 23 septembre les Japonais envahissent le Tonkin. L'armée Française résiste, mais la disproportion des forces est énorme. Face aux 25 000 soldats japonais appuyés par des chars et des avions, la France aligne 12 000 hommes dont 3 000 européens, mal équipés et sans expérience du feu.

La seconde offensive japonaise : le coup de force du 9 mars 1945

La seconde attaque japonaise sur Lạng Sơn a lieu lors du coup de force du 9 mars 1945. Traqué de toutes parts par les Alliés dans l'ensemble du Pacifique, le Japon décide d'investir toute la péninsule indochinoise et, pour réaliser ce projet, d'anéantir les forces françaises. L'état-major japonais invite les autorités civiles et militaires de Lạng Sơn comme partout ailleurs en Indochine à un dîner à 18 heures. À la fin du repas, les convives sont faits prisonniers. Deux d'entre eux sont abattus : le lieutenant-colonel Amiguet et le chef de bataillon Leroy. Entre-temps, dix mille soldats japonais montent à l'assaut de la citadelle et du fort Brière-de-l'Isle. La résistance se poursuit toute la nuit. Parce qu'ils refusent de se rendre, le général Lemonnier et le résident Auphelle sont décapités. Le colonel Robert subit le même sort deux jours plus tard. À l'issue des combats, les civils et les survivants de deux sections du 19e RMIC (Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale, créé en mai 1933) sont sauvagement massacrés

À la citadelle de Lang Son, la résistance « jusqu'à la dernière cartouche » a duré une vingtaine d'heures et a coûté, du côté français, 120 tués et 140 blessés graves hospitalisés et de nombreux autres blessés. Les 11, 12 et 13 mars, 460 rescapés et blessés qui peuvent tenir debout sont amenés au bord d'une tranchée ou au bord de la rivière Ky Cong et sont massacré par les Japonais.

Au total, entre le 9 et le 13 mars 1945, 1 128 soldats français et indochinois sont morts dans l'affaire de Lang Son. Il existe de nombreux témoignages, dont celui d'un tirailleur tonkinois présenté à la télévision française des années 1950 dans l'émission Les Morts-vivants.

A côté de Lang Son, dans un cimetière abandonné, plusieurs dizaines de tombes portent chacune la marque du Souvenir Français. Sur une seule des tombes, une inscription encore lisible rappelle que là repose le légionnaire Kopera, mort le 19 novembre 1940, à la suite de l'invasion du Tonkin par les troupes japonaises.

Le Souvenir Français a proposé à l'ambassade de France de participer à la sauvegarde de ce cimetière.


Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 ( texte lu par le comité de Plonevez du Faou)

Messieurs les porte-drapeaux,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames, Messieurs, merci à vous qui êtes présent à cette commémoration

Il y a 77 ans, jour pour jour, la Seconde Guerre Mondiale prenait fin sur le front européen. C'était la victoire des forces alliées contre les forces de l'Axe, mais surtout la fin d'une catastrophe humaine sans précédent. Nous sommes réunis aujourd'hui pour ne pas oublier cette page terrible de notre histoire locale, nationale et internationale.

Enfin et surtout, cette guerre a une réalité humaine accablante : plus de 60 millions de morts, civils pour la plupart, victimes du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Sans parler des « morts d'après », victimes de leurs blessures, de leurs traumatismes. La Seconde Guerre Mondiale a établi un triste record de victimes, militaires et civils, hommes, femmes et enfants. Aucune commune n'a été épargnée et les monuments aux Morts sont là pour nous rappeler cette réalité.

Pour la France cette guerre a fait de nombreuses victimes

253.000 Militaires tués ou disparus - 350.000 Civiles tués ou disparus

Soit un total d'environ 600.000 victimes, ou 1,5% de la population qui était de 41.700.000 habitants au 1er janvier 1939

En ce jour, nous nous souvenons du sacrifice de ces soldats et de ces civils qui payèrent le prix de notre liberté. Nous les saluons aujourd'hui.

Malheureusement l'attaque de l'UKRAINE par la RUSSIE nous renvoi dans une situation de guerre que l'on ne pouvait imaginer en ce 21ème siècle, l'histoire se répète avec les risques d'un nouveau conflit mondial avec des risques nucléaires, pourtant la RUSSIE ne peut oublier le lourd tribut des massacres et des destructions de la guerre 39/45

Nous sommes de tout cœur avec l'UKRAINE

Nous aurons aussi une pensé pour Robert Cleren, André Balem, Yves Le Corre, Robert Balem, et Jean Bégot, tous membres du Souvenir Français qui nous ont quittés récemment .

Nous nous rendrons à la fin de cette cérémonie place Jean Louis Berthélémé pour rendre hommage à Jean Louis Berthélémé et à tous les résistants du secteur par le dépôt d'une gerbe et la remise à la famille d'une plaque du Souvenir Français

Pour rappel Le Souvenir Français a pour mission de maintenir et transmettre aux jeunes générations ce devoir de mémoire au fil du temps..


Quatorze médailles décernées lors de la cérémonie du 8-Mai, à Plonévez-du-Faou

Le maire Marguerite Bleuzen a remercié pour son implication Roger Canévet, très touché par ses mots et la distinction.

« La mémoire est un héritage autant qu'elle est une leçon » : c'est par ces mots que le maire, Marguerite Bleuzen, a achevé son allocution devant le monument aux morts, dimanche 8 mai, lors de la cérémonie commémorative du 8-Mai-1945, jour d'armistice de la Seconde Guerre mondiale.

Quatorze distinctions étaient prévues à cette occasion « en reconnaissance de l'engagement, d'actions et de participations de ces personnes depuis de nombreuses années dans les rendez-vous commémoratifs », a précisé le président du comité local du Souvenir Français Yvan Nicodème.

Onze des quatorze personnes décorées étaient présentes à la cérémonie ce dimanche.

Les médaillés

Ont été médaillés : Yves Quéré (médaille de vermeil), Alain Navellou, Paul le Tessier, Louis Guichard et Jacqueline Le Barillec (argent), Roger Robin, Robert Balem, Nicolas Addison, Maurice l'Hours, Albert Guennec, Julienne Guennec, Édouard Riou et Dominique Menuge (bronze).

La dernière distinction était remise au fidèle porte-drapeau Roger Canévet. Ce dernier, âgé de 93 ans, et qui a transmis le flambeau il y a peu, se voyait remettre le diplôme et la broche de 20 ans de porte-drapeaux, « même si on est plus proche des 23 années », souriait Yvan Nicodème.


Honneurs aux résistants de la commune

Hommages aux résistants, déportés, et victimes des nazis de la commune 

En ce jour sur cette place de la Résistance nous saluons la mémoire de nos martyrs et déportés.

Nous saluons aussi des exemples pour les générations futures.

Nous penserons à Jean-Louis Berthélémé, mort en déportation le 4 mars 1945, qui fut l'un des artisans de l'installation du premier maquis de Bretagne à St Goazec en juillet 1943

Le Comité du Souvenir Français de Plonévez a remis à cette occasion une plaque à la famille de Jean Louis Berthélémé

Nous penserons aussi à Noël Lérant-22 ans de Plonevez, Albert Guennec-20 ans de saint Coulitz, Qui furent sauvagement assassinés à Trébuon le 11 juillet 1944

A Germain Paris-21 ans de Pleyben, Henri Perenou-26 ans de Guiler :Goyen, Louis Salaün-24 ans de Chateaulin, qui furent torturés et exécutés à Kerbroon le 12 juillet 1944

Aux frères Floc'h François et Joseph âges de 30 et 26 ans de Plonevez, mort en déportation le 7 et 9 avril 1945

Pour les morts et les survivants de cette époque affreuse, soyons les résistants de la paix en Europe et dans le monde.

En oubliant le passé, on se condamne à le revivre ...Souvenons-nous. N'oublions jamais.

Vive la Paix, Vive la France.


19 mars 2022

Commémoration du 60ème anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie 

Une 1ère cérémonie s'est déroulée à 10h15 au cimetière de Plonevez, en présence

des membres de l' FNACA, du Souvenir Français et des personnes présentes qui se sont associé pour rendre hommage à 2 jeunes soldats mort pour la France en Algérie.

Joseph Marie Hervé, âgé de 20 ans mort à CASSAIGNE (Algérie) le 16 septembre 1956

Hervé Joseph Dréau, âgé de 30 ans mort à l'hôpital militaire à ORAN

Madame Marguerite Bleuzen, maire de Plonevez accompagnée de l'assistance à déposer une corbeille de fleurs et respecter une minute de silence sur chaque tombe.

Hommage à été rendu par l'assemblée en présence de leur femme , sur les tombes d'André Balem et de Yves Le Corre , 2 anciens d'AFN qui nous ont quittés récemment.



La cérémonie officielle a débuté à 11h au monument aux morts en présence d'une trentaine

de personnes, de porte-drapeaux, des représentants des associations patriotiques, de madame la Maire qui à lue le communiqué officiel du ministère des armées.

Puis le président du Souvenir Français a fait l'historique des victimes de cette guerre.

Le dépôt de gerbe, la minute de silence, et la Marseillaise ont clôturé cette commémoration.

Les personnes présentes ont été invitées au verre de l'amitié à la salle du conseil                de la mairie


11 novembre 2021

Commémoration de la fin de la Grande Guerre 18/18

La cérémonie a commencé à 10h45 par le rassemblement des porte-drapeaux à la mairie, puis le cortège s'est dirigé vers le monument aux morts au son de marches militaires. A 11h mise en place et début de la cérémonie par le mot d’accueil du Président du Souvenir Français, qui remercie les participants et la population venue nombreuse sous un soleil radieux. Madame Bleuzen, maire de Plonevez fait la lecture du texte officiel. Le capitaine Decout , maitre de cérémonie orchestre son déroulement. Viennent le dépôt  de  gerbe et la minute de silence pour rendre hommage à toutes les victimes militaires et civiles de cette guerre terrible. La chorale " L'air du Temps " a chanté différents refrain et la Marseillaise reprise en chœurs. Yvan Nicodème président du Souvenir Français évoque une page sombre de l'armée pendant ce conflit "Les fusillés pour l'exemple" en faisant la lecture de la lettre d'un des condamnés envoyée à sa femme avant de passer devant le peloton d'exécution. Il y décrit la vie dans les tranchés, la peur, le bruit, et toutes les images de mort et d’horreurs, et qui m'est en lumière les erreurs et les errements du commandement. Ils ont été condamnés par des tribunaux militaires montés de toutes pièces pour juger pour l'exemple les mouvements de rébellion ou de désertion.  Yvan rends hommage à son grand-père Eugène et à son grand oncle son frère jumeau tué sous ses yeux à la bataille du Bois de Gruierie  prés de Vienne le Château dans la Marne le 20 juin 1915, ils avaient 20 ans. Eugène fut blessé ce même jour, puis soigné et renvoyé sur le front et blessé à nouveau et participa à la bataille du Chemin des Dames. A son retour jamais il ne parlait de ce qu'il avait vécu et partait en pleurant quand on lui posait des questions.

Une précision pour "Les morts pour l'exemple" ils furent selon un dernier recensement environ 1009, mais surement plus, on estime qu'il manque dans la liste 20% de noms, des archives ont été détruites ou perdues ! Parmi eux environ 70 Bretons selon le livre " La Bretagne fusillée" de Roger Laouénan aux éditions "Coop Breiz"

De ces victimes, très peu ont été réhabilité. Des démarches sont toujours en cours.


5 août 2021

Moments d'émotion pour la commémoration de la Libération de Châteauneuf-du-Faou

Roger Canévet (à gauche) ici avec Tugdual Braban (à droite), maire de Châteauneuf, et Raymond Messager, conseiller départemental, fait partie des fidèles porte-drapeaux du comité local du Souvenir Français et de la Fnaca. 

Jeudi 5 août 2021, a été célébré le 77e de la Libération de Châteauneuf-du-Faou. Plusieurs moments de recueillement ont été observés dans différents lieux historiques de la commune Châteauneuf-du-Faou était libérée le 5 août 1944 par les Américains. La commémoration de cette date marquante de la Seconde Guerre mondiale a été célébrée ce jeudi 5 août 2021, en présence de représentants de la municipalité et des familles de disparus et ceci, par un temps plutôt humide.

Au « champ des martyrs »

Plusieurs moments de recueillements se sont succédé sur les lieux historiques de la commune, souvent scènes de drames. Les participants ont marqué des pauses à la stèle de Poulodron, élevée à la mémoire du Résistant André Chabas, puis à la stèle du stade Yffig-Salaün, celle de Nenchez, non loin du Beron.

À Magorwenn, fut évoqué le triste sort de 20 innocents de Châteauneuf-du-Faou et Plonévez, assassinés par l'armée allemande dans un champ voisin, désormais désigné sous le nom de « champ des martyrs ».

Un groupe de travail bientôt mis en place

Le cortège est ensuite reparti vers la stèle de l'abbé Joseph-Cadiou, puis à la stèle élevée à la mémoire des douze Américains abattus le 5 août 1944, alors qu'ils franchissaient le Pont du Roy pour participer à la Libération de la ville. La cérémonie s'est achevée au monument aux Morts place Saint-Michel, dernière étape du parcours commémoratif. Un groupe de travail sera mis en place au mois de septembre pour perpétuer ce devoir de mémoire.

Le Télégramme 7 08 2021


3 août 2021

Landeleau. 77e commémoration au monument des fusillés de Pont-ar-Stang

La Cie de F.T.P Corse a pris naissance sur la commune de Plonevez du Faou, au départ elle était composée de quelques maquisards recherchés par les Allemands. Constamment traqués par l'occupant, ces hommes durent souvent changer de place pour atterrir au bout de quelques mois sur la commune de Landeleau. Après le parachutage qui eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944 sur les terres du Châteaux Gall en Landeleau, la compagnie est définitivement formée par des volontaires jeunes et moins jeunes dont la grande partie venant des communes environnantes.

Le 3 août 1944 sur ordre des chefs de la résistance, elle attaquait un convoi de soldats Allemands qui venait de la direction de Chateauneuf du Faou et qui se dirigeait vers Carhaix. L'accrochage entre les parachutistes qui composaient le convoi et les maquisards a eu lieu sur les terres du cloître qui se trouve au dessus de nous. Le contact a été très rapide en raison de la grande différence de combattants, environ 1500 parachutistes contre une centaine de maquisards au cours du combat; 15 maquisards trouvèrent la mort, les femmes et les hommes qui se trouvaient sur les lieux de l'attaque furent pris en otages. Certains étaient brûlés vifs et d'autres fusillés, tous trouvèrent une mort atroce. Les pertes de l'ennemi suivant des renseignements étaient aussi très importantes...

Le sacrifice de ces hommes de l'ombre ne doit pas se limiter à des cérémonies, il doit être en permanence présent dans notre conscience d'hommes libres.

Les jeunes comme les moins jeunes ne doivent pas oublier ceux qui portèrent en eux l'amour de la patrie. Nous devons aux maquisards de la Cie Corse comme à tous les maquisards de France, une partie de notre liberté.

Le 8 mai 1945, ils purent marcher la tête haute, heureux d'avoir avec la complicité de l'armée régulière et étrangère, chassé les Allemands hors de nos frontières. Nous devons rester fidèles à la mémoire de ces maquisards qui ont courageusement défendu leur patrie dans des conditions souvent difficiles et parfois au sacrifice de leur vie.

Extrait de la monographie Landeleau (éditée en 1987 par l'association Kan An Douar)

Dès le matin du 3 août, 80 maquisards de Château Gall commandés par le capitaine Logoguet se postèrent en embuscade à Pont Stang Bihan, surveillant la route Châteauneuf-Carhaix.
Là en effet survinrent, s'étalant sur plusieurs kilomètres, des unités allemandes qui se dirigeaient vers le front de Normandie. Ils étaient environ un millier d'hommes, militaires et civils réquisitionnés.Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur du passage à niveau du chemin de fer de Pont ar Stang, les résistants les attaquèrent à la grenade et au fusil mitrailleur, en tuant trois et en blessant plusieurs.
Vite remis de leur surprise, les Allemands qui étaient des soldats aguerris et beaucoup plus nombreux, décidèrent d'encercler leurs attaquants.
Ceux-ci, mal armés, s'enfuirent pour tenter de résister au village du Cloître. Plusieurs furent fauchés par les mitrailleuses en gravissant le chemin menant au bourg, et un canon ayant pris pour cible le territoire du Cloître, les survivants se replièrent sur les bois du Moustoir et de Coat Bihan.C'est alors qu'une répression sauvage commença: les Allemands prirent à Pénity Raoul quatre otages: Joseph Le Bon et son fils Pierre, Pasquet et Marcel Rassin. Jean Louis Roussel put s'enfuir de même qu'Hervé Cam. Les soldats mirent le feu aux maisons le long de la route: les habitations de Daniel, Bourguineau et Mahé, garde-barrière. Dans la première furent précipités et fusillés les quatre otages; dans la dernière périrent aussi Mme Mahé et sa fille.
Pendant ce temps, un autre groupe mettait aussi le feu à la ferme du Cloître.
Les fermiers, M. et Mme l'Haridon, ainsi que leur fille Marie, âgèe de 21 ans, s'étaient enfuis à Kerankoz, propriété de M. Suignard. Marie, toute bouleversée d'avoir vu plusieurs patriotes blessés sans secours, en avertit l'abbé Jean Suignard, professeur de philosophie au petit séminaire de Pont Croix, en vacances chez sa mère. Celui-ci partit sans hésiter à leur secours, suivi de Marie et de Louise Bideau âgée de 65 ans, rencontrée en chemin. Le lendemain on trouva leurs trois cadavres calcinés dans un appentis de la ferme du Cloître. L'abbé portait une trace de balle dans la tête.Enfin, ce n'est pas tout: M. Deniel et sa fille Emilie, M. Bourguineau et sa femme née Solange de Visme avaient été arrêté aussi, conduits au bourg et fusillés dans la soirée au pied du mur de l'école de garçons. Avec André Le Gall, patriote  tué le lendemain à côté de la chapelle de Pénity St-Laurent, cela faisait 33 victimes dont les noms sont gravés sur le monument que la commune a érigé à leur mémoire à Pont-ar-Stang.


10 juillet 2021

À Plonévez-du-Faou, le Souvenir français s'est recueilli à Trébuon et Kerbron

Devant la stèle de Trébuon, les membres du comité local du Souvenir français ont rendu hommage aux jeunes résistants plonévéziens froidement abattus par les nazis

Samedi 10 juillet 2021, le comité local du Souvenir français, présidé par Yvan Nicodème, s'est recueilli devant la stèle de Trébuon, en mémoire du massacre de jeunes résistants par les nazis. Un dépôt de gerbe a suivi, avant que le cortège ne prenne la direction de la stèle de Kerbron.

Torturés, puis tués par les nazis

Pour rappel, l'épisode tragique de l'assassinat de Noël Lerrant et Albert Guennec a eu lieu le 11 juilet 1944. Ces deux résistants plonévéziens, âgés d'à peine 20 ans, sont tombés sous les balles allemandes à Trébuon, dénoncés par un milicien.

Le lendemain, le 12 juillet, Germain Paris, Henri Salaün et Henri Pérennou, également jeunes résistants, ont été arrêtés, puis torturés par les nazis avant d'être abattus froidement. Kerbronn a été, durant ces périodes de l'histoire, le lieu de la cache du maquis recherché par les Allemands, cause des exactions qui ont été menées sur le trio.


8  mai 2021

À Plonévez-du-Faou, Julien Lallouët et Roger Canévet médaillés lors de la commémoration du 8 mai

Deux membres du comité plonévéziens du Souvenir français ont été décorés samedi 8 mai 2021, à l'occasion de la cérémonie marquant la victoire des Alliés dans la Seconde Guerre mondiale

Deux médailles ont été remises, samedi 8 mai 2021, lors de la commémoration marquant les soixante-seize ans de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe. Le président du comité local du Souvenir français, Yvan Nicodème, a décoré deux figures de l'association. « Par leur présence et leur participation, ils ont permis à ce comité de vivre. Ces médailles auraient dû être remises il y a quelque temps, mais la covid-19 est passée par là », a-t-il commenté avec émotion.

Samedi, Julien Lallouët et Roger Canévet ont été décorés devant le monument aux morts (ici, entourés des porte-drapeaux, d'Yvan Nicodème, de la maire Marguerite Bleuzen, et de son adjoint Laurent Decout).

Créateur du comité local

Julien Lallouët recevait la médaille de vermeil pour quinze ans de bons et loyaux services : créateur du comité en 2004, il le fit grandir en multipliant les adhésions, tout en mettant en place diverses cérémonies. « La stèle de Trébuon (en mémoire de Noël Lerrant et Albert Guennec) et de Kerbron (en hommage à Germain Paris, Henri Perennou et Louis Salaün), la sépulture en mémoire de Joseph Salaün (membre du Commando Kieffer), diverses expositions historiques et interventions devant les jeunes élèves des deux écoles... Julien est toujours derrière ce travail de mémoire », a ajouté Yvan Nicodème, à qui Julien Lallouët a passé le flambeau de la présidence du comité local en 2015.

Roger Canévet a reçu, de son côté, la médaille d'argent : « Fidèle porte-drapeau, toujours présent quelles que soient les conditions, il est une partie intégrante de notre comité portant haut les couleurs du Souvenir français avec sa gentillesse et sa bonhomie ».

Une plaque commémorative a été installée à Plonévéz-du-Faou, en l'honneur de Jean-Louis Berthélémé, grande figure de la Résistance

À l'issue de la cérémonie de samedi 8 mai, commémorant la victoire des Alliées sur l'Allemagne nazie, et après la décoration de Julien Lalloüet et Roger Canevet, le cortège a pris la direction de la place Jean-Louis Berthélémé afin de dévoiler la nouvelle plaque commémorative en hommage à cette figure finistérienne de la Résistance.

La plaque a été dévoilée à l'issue de la cérémonie de samedi. De g. à d. : Édouard Riou, Yvan Nicodème, président du Souvenir Français, la maire Marguerite Bleuzen, l'adjoint Laurent Decout et Jean Duigou.

Le départ pour les États-Unis

Né le 20 octobre 1900 à Kermenguy en Châteauneuf, la vie de Jean-Louis Berthélémé prend un premier tournant en 1926. Marié depuis quatre ans avec Marguerite Henry, le couple travaille à la ferme des parents de sa femme située à Kersalut. Jean-Louis décide alors de prendre, comme de nombreux paysans à l'époque, la direction des États-Unis. Il y trouve du travail et gagne de l'argent qu'il transmet à sa famille. À son retour au début des années 30, il met en pratique les idées qu'il a puisé outre-Atlantique.

À l'origine du premier maquis du centre-Finistère

En 1939, le conflit mondial débute et Jean-Louis est alors mobilisé dans l'artillerie. Deux ans et sept évasions des griffes de l'ennemi plus tard, de retour à Kersalut, l'invasion allemande et la main mise sur les récoltes révoltent Jean-Louis Berthélémé. Il est à l'origine, avec Daniel Trellu, du premier maquis en centre-Finistère et organise ouvertement la résistance paysanne. « Dénoncé, Jean-Louis est arrêté dans la nuit du 9 au 10 novembre 1943 et mourut en déportation le 4 mars 1945 au camp de Nordhausen. Nous rendons ici hommage aussi à tous les résistants qui ont défié l'occupant, défendu avec courage leur nation au risque de leur vie et ce malgré les privations. Ils ont participé à la libération de la France : qu'ils en soient remerciés », a ajouté lors de son allocution l'adjoint Laurent Decout.

Pratique

Plus d'informations sur la vie de Jean-Louis Berthélémé à lire sur le site www.kersalut.fr

publié le 10 mai 2021

Galerie de photos de cette journée du 8 mai 2021


3 mai 2021

Cérémonie au crématorium de Carhaix pour Michel Molnar le 3 mai 2021

En présence de nombreuses personnes, familles, amis et habitants de Plonevez du Faou.

Les honneurs lui ont été rendu par plusieurs anciens bérets verts, les médaillés militaires et le Souvenir Français et leurs portes drapeaux.

Condoléances du Souvenir Français à la famille

C'est avec une grande douleur que nous avons appris ce 27 avril 2021 ce deuil brutal qui vous touche. La soudaineté de cette triste nouvelle nous a profondément affligés. On n'est jamais préparé au décès si rapide d'un proche.

Michel était un homme de grande qualité, toujours sincère et disponible dès que l'on avait besoin de lui. Nous garderons ancrés dans nos souvenirs tous les bons moments passés ensemble. Il était un des membres du Souvenir Français, toujours présent aux cérémonies, on l'avait surnommé amicalement « L'Amiral »

Tu vas nous manquer Michel !

« Un être cher vient de s'en aller. Comment exprimer par de simples mots la grande émotion et l'infinie tristesse qu'au fond de nos cœurs nous ressentons. Nous vous présentons nos condoléances les plus sincères et toute notre compassion, à toi Maryline, à tes enfants et petits enfants »

Michel ne souhaitant ni fleurs ni couronnes, mais des dons pour la SNSM dont il était adhérent.                                                                                                           Une tronc est à votre disposition pour déposer vos dons, Merci !

Déroulé de carrière de Michel Molnar

Michel est entré a l'école des mousses en 1969, il avait 17 ans, il sera nommé chef de hune.

- En 1970 il rejoint l'école des fusiliers marins où il a effectué le cours Gorrec. Il rejoindra le Commando Trépel pendant 2 ans.

Au terme de cette affectation, il embarque sur l'escorteur d'escadre Cassard. Il sera affecté ensuite à l'école des fusiliers où il effectuera le cours supérieur et embarquera sur le Duquesne à Brest

Michel obtiendra son brevet supérieur à Lorient, puis il effectuera le stage de maitre chien avec Kil son berger allemand adoré, et affecté à la base de sous marins nucléaires de l'ile Longue,

Il sera affecté sur différents bâtiments dont le Jean de Vienne et effectuera de nombreuses campagnes et missions autour du monde.

En novembre 2008 il terminera sa carrière à Toulon comme maitre principal. Il rejoindra Plonevez du Faou dans la maison qu'il occupait depuis cette date. Il est titulaire de nombreuses décorations dont principalement la médaille militaire et la croix du combattant.


19 mars 2021

Commémoration de la fin de la guerre d'Algérie le 19 mars 1962 en mode confiné

Une triste cérémonie dans le contexte actuel avec peu de participants (10 personnes)


30 janvier 2021

Le comité local du Souvenir Français reporte son assemblée générale


En raison des contraintes sanitaires, le comité local du Souvenir Français a décidé de reporter à une date ultérieure l'assemblée générale prévue samedi 30 janvier. « Comme le permet la loi, nous prendrons les décisions en conseil restreint pour le fonctionnement et les actions à venir tout en tenant les adhérents au courant. Ces derniers peuvent adresser leur cotisation pour continuer à voir le comité fonctionner », indique son président Yvan Nicodème.

Le Télégramme - Mathieu Nihouarn - Publié le 24 janvier 2021

Yvan Nicodème (deuxième à droite) et le comité du Souvenir Français ont décidé de reporter l'assemblée générale de l'association prévue le 30 janvier prochain (photo d'archives).


11 novembre 2020

Cérémonie en mode minimum

La cérémonie brève, s'est déroulée en présence de :

Madame Marguerite Bleuzen Maire de Plonevez , madame Jocelyne Boulch adjointe, de Laurent Decout adjoint et maitre de cérémonies, Yvan Nicodème président du comité du SF et de Jean Duigou porte-drapeau et de la présence de 5 personnes qui se sont tenues à distance.Minute de silence, dépôt de gerbe lecture du texte officiel et de la liste ses noms des OPEX morts depuis le début de l'année.                                

Ouest France du 13 11 2020


Lundi 3 août 2020

Cérémonie de Pont Ar Stang Vian en Landeleau

76 ème anniversaire de la tragédie du 3 août 1944

Cette année cette commémoration a pu se déroulée au monument de Pont Stang . Depuis 3 ans le site était rendu inaccessible par les travaux de la 4 voies N 164 entre Carhaix et Chateaulin.

Plus d'une centaine de personnes étaient présentes. Parmi elles, les familles des victimes, des élus, Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, la sous-préfète Anne Tagand, et de nombreux maires, dont Yvon Coquil, maire de Landeleau et madame Marguerite Bleuzen maire de Plonevez.


Samedi 11 juillet 2020

Le devoir de mémoire résiste à la crise sanitaire

Stèle de Trébuon

Le comité local du Souvenir Français et Madame le maire Marguerite Bleuzen, ont rendu hommage aux martyrs tombés sous les balles nazis il y a 76 ans

Stèle de Kerbron à la limite de la commune du Cloitre Pleyben

Comme chaque année, le Comité local du souvenir français s'est réuni aux deux stèles respectives de Trébuon et Kerbron pour commémorer les tragiques événements du 11 et 12 juillet 1944 : le souvenir du massacre de cinq jeunes hommes par les Allemands. A Trébuon, deux résistants sont tombés sous les balles allemandes.

Albert Guennec âgé de 20 ans de St Coulitz, mortellement blessé par un milicien qui le laissa pour mort , est décédé quatre jours plus tard à l'hôpital de Carhaix.

Noël Lerrant qui avait 22 ans, dénoncé, fut pris dans la soirée et abattu par les allemands qui enquêtaient sur la disparition du corps d'Albert Guennec

Julien Lallouet, le, président honoraire du comité local, a été témoin de cette scène enfant, alors voisin de Noël Lerrant. « Un souvenir toujours aussi vivace qui hante les esprits »

Puis nous nous sommes rendus à la stèle de Kerbronn, située en pleine campagne, où, le 12 juillet 1944, trois jeunes autres résistants,  Germain Paris 21 ans , Henri Perennou 26 ans et Louis Salaün 24 ans, furent torturés et tués, dans d'atroces conditions, sous les yeux de la population masculine du Cloitre Pleyben contrainte d'assister à l'exécution. Les Allemands voulaient découvrir la cache du maquis qui se trouvait dans le village.



vendredi 8 mai 2020

Cérémonie marquant le 75e anniversaire de la victoire sur le nazisme 


Samedi 25 janvier 2020

Réunion annuelle statutaire du comité

Le comité local du Souvenir français s'est réuni, samedi matin, pour son assemblée générale, au café Chez Begot. Les seize membres présents ont débuté la séance par une minute de silence à la mémoire des adhérents disparus.

lire plus

 18 juin 2019 à Châteaulin