Lesneven

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Comité du Souvenir Français de Lesneven

Président du comité : Fernand Séné

adresse mèl : fernand.sene@gmail.com 

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29 avril 2024

Kerlouan, hommage aux 128 marins Canadiens du HMCS ATHABASKAN qui périrent aux larges des côtes Bretonnes le 29 avril 1944.

                    À Kerlouan, les naufragés de l'Athabaskan honorés                        par l'ambassadeur du Canada

Stéphane Dion est le premier ambassadeur du Canada à être venu sur les terres kerlouanaises, lundi 29 avril 2024, rendre hommage aux marins de l'Athabaskan. « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre » : c'est par cette citation de Winston Churchill que le maire de Kerlouan, Christian Colliou, a débuté la cérémonie de commémoration des 80 ans du naufrage de l'Athabaskan, lundi 29 avril 2024, devant la stèle qui surplombe le petit port de Kour-vihan

L'Ambassadeur du Canada, Stéphane Dion, et le Préfet du Finistère, Alain Espinasse, saluent les représentants des familles canadiennes lors de la commémoration des 80 ans du naufrage de l'Athabaskan.

Le 29 avril 1944, à 4 h 27, le destroyer canadien « HMCS Athabaskan », alors qu'il patrouille avec sa sister-ship, le destroyer Haida, est envoyé par le fond par un torpilleur allemand, au large du Pays Pagan, et sombre en quelques minutes. En quatorze mois de service, l'Athabaskan n'a jamais vu les côtes de sa mère patrie. Construit en 1940 en Angleterre, ce contre-torpilleur à vapeur de la Royal Canadian Navy gît par 88 mètres de fonds au large de l'île Vierge. Sur un équipage de 245 hommes et 16 officiers, 128 marins sont morts, dont le lieutenant-commandant John Stubbs, qui a refusé d'être sauvé avant ses hommes. La mer a mis plusieurs jours à rendre les corps des victimes, marquant les esprits sur toute la côte. 91 d'entre eux reposent dans des cimetières du Nord-Finistère. L'Haïda réussit à sauver 42 rescapés durant cette nuit tragique, d'autres seront récupérés par les Allemands le lendemain et faits prisonniers.

Un hommage aux marins de l'Athabaskan a été rendu par l'Ambassadeur du Canada, le Préfet du Finistère, les élus, les représentants des familles canadiennes, les marins, et les associations patriotiques.

« Ce sont des héros de la Liberté »

Lors de la cérémonie, le récit de ce naufrage a été mis en scène devant son Excellence l'ambassadeur du Canada, Stéphane Dion, le préfet du Finistère, Alain Espinasse, le sénateur Philippe Paul, les élus du territoire, le contre-amiral Cyril de Jaurias, les représentants des familles des victimes, les représentants des associations patriotiques et porte-drapeaux. « Ayons une pensée pour ceux qui ont traversé la mer et l'océan pour venir nous sauver. Oublier reviendrait à ignorer le sang versé. Par leur sacrifice, ils ont contribué à changer le cours de l'histoire », a poursuivi Christian Colliou. « Ce sont des héros du Canada, des héros de la Liberté qui ont sombré ici, a souligné Stéphane Dion. Je suis fier d'être le premier ambassadeur à venir ici leur rendre hommage.

Le Télégramme 2 avril 2024 

Reportage photos "Le Souvenir Français du Finistère"

Historique du destroyer l'Athabaskan

 Le destroyer canadien HMCS Athabaskan, Lt Cdr John Stubbs appareilla de Plymouth le 28 Avril 1944 dans la soirée en compagnie du destroyer HMCS Haida, Cdr Jack de Wolf. Ces deux navires appartenant à la classe Tribal étaient des unités récentes puissamment armées et pourvues des meilleurs moyens de détection de l'époque.                                                                                           Le but de cette sortie était la couverture d'une opération de mouillage de mines menée par la 10e Flottille à une dizaine de nautiques dans le NE de l'île de Batz. En effet, au terme d'un violent engagement survenu deux nuits plus tôt, deux torpilleurs allemands s'étaient réfugiés à Saint Malo et ils pouvaient depuis ce port s'attaquer aux mouilleurs de mines. Peu avant 3 heures du matin, les deux destroyers canadiens étaient à leur poste, patrouillant à 16 noeuds d'est en ouest à une vingtaine de milles au large de Batz.

Une première détection d'activité allemande eut lieu à 1 h 30 depuis le QG de Plymouth qui signala des navires en route cap à l'ouest à 20 noeuds entre Saint Malo et le phare des Roches Douvres. Une nouvelle détection à 2 h 58 faisait état de deux échos au NE de Morlaix. Il semblait donc évident qu'il s'agissait là des deux torpilleurs de Saint Malo. Ordre fut donné aux destroyers canadiens de se porter dans le sud-ouest afin d'intercepter ces navires. Il était alors 3 h 07.

Les navires allemands détectés étaient en effet ceux de Saint Malo, les torpilleurs T-24, Kplt Wilhelm Meentzen et T-27, Kplt Gotzmann, deux unités récentes et rapides de la classe Elbing appartenant à la 4-TF basée à Brest. Ces deux navires endommagés lors du combat précédent faisaient route vers Brest afin de s'y faire réparer.

Vers 4 heures, Athabaskan obtint le premier contact radar au gisement 133 pour 14 nautiques, écho confirmé peu après par Haida. Le cap fut modifié de façon à conserver les deux navires adverses à 45 degrés par bâbord avant et à 4 h 12, la distance étant tombée à 7300 yards, Haida ouvrait le feu avec un tir d'éclairants qui illumina parfaitement les torpilleurs alors au gisement 115. Les deux canadiens commençaient aussitôt un tir nourri dans leur direction tandis que les Allemands viraient cap au sud en tirant chacun une gerbe de torpilles et cherchant à se cacher derrière un écran de fumigènes. Les Canadiens virèrent alors de 30 degrés pour présenter une moindre surface aux torpilles mais l'une d'elles toucha malgré tout l'arrière d'Athabaskan, déclenchant un violent icendie. Perdant de la vitesse et embardant sur bâbord, le destroyer stoppa sans erre, et cessa le feu, dérivant au gré du courant. Haida dans le même temps tentait de protéger son compagnon derrière un écran de fumée tout en continuant un feu soutenu avec son artillerie. Le premier coup au but fut enregistré à 4 h 18 et à ce moment là, les torpilleurs allemands se séparèrent. Le T-24 qui venait d'encaisser les coups se dégagea vers l'est tandis que le T-27 toujours poursuivi par Haida se jetait en feu à la côte.

A bord d'Athabaskan, la situation était critique mais on pensait encore pouvoir sauver le navire dont la poupe commençait pourtant à se détacher. C'est alors qu'à 4 h 27 une terrifiante explosion secoua le destroyer qui cette fois s'enfonça par l'arrière et sombra en 4 minutes, ne laissant plus en surface que quelques dizaines d'hommes qui se débattaient dans le mazout perdu par le navire. L'examen a posteriori des journaux de bord des deux antagonistes laisse à penser que cette explosion fut causée par l'explosion de la soute à munitions arrière du destroyer.

A 4 h 37, Haida décrochait, laissant derrière lui le T-27 échoué et ravagé par le feu pour revenir vers le lieu où avait disparu son compagnon. Jusqu'à 4 h 50, il demeurait au milieu d'un groupe de rescapés, sauvant 42 blessés mais face au danger de la proximité de la côte et de l'aube naissante, il devait se résoudre à abandonner les autres survivants dont le Cdr Stubbs qui refusa d'être sauvé avant ses hommes. Laissant derrière lui sa vedette pour continuer le sauvetage, il mettait alors le cap sur Plymouth.

Après le lever du jour, le T-24 revenant sur les lieux en compagnie de deux dragueurs sauvait alors les derniers rescapés au nombre de 68 qui furent fait prisonniers. La vedette du Haida placée sous le commandement du Quartier Maître William Mac Lure, parvint à s'enfuir à temps malgré sa prise en chasse par un dragueur et fit terre à Penzance après 19 heures de traversée, avec à son bord 6 rescapés de plus. Sur un équipage total de 16 officiers et 245 hommes, 10 officiers dont le Commandant Stubbs et 118 hommes trouvèrent la mort dans la perte d'Athabaskan. L'épave se trouve au point 48°42.940N 04°31.485W.



10 mars 2023

À Lesneven, le Souvenir français perpétue la mémoire des morts pour la France  

De gauche à droite : assis, Fernand Séné, président du comité de Lesneven, Marie-France Calvez, trésorière, Marcel Kervegant, porte-drapeau, et Roger Aballea, délégué UNC du secteur ; debout, Hugues Treguer, adhérent, et Philippe Nouris, délégué général adjoint du Nord-Finistère.

L'assemblée générale du Souvenir français s'est tenue le vendredi 10 mars 2023, à l'Atelier, à Lesneven. Présidée par Philippe Nouris, délégué général adjoint du Nord-Finistère, et Fernand Séné, président du comité de Lesneven, la réunion a permis de rappeler la vocation de l'association, qui compte 64 adhérents. Le Souvenir français conserve ainsi la mémoire de ceux et celles qui sont morts pour la France, anime la vie commémorative, et transmet le flambeau du souvenir aux générations successives, en leur inculquant l'amour de la patrie et le sens du devoir.

Le président a rappelé que, le 8 mai prochain, une cérémonie en mémoire des pilotes anglais tombés durant la guerre 39-45 aurait lieu au Folgoët en présence des familles.

Un appel aux bénévoles

L'association prévoit également la restauration du monument aux morts de Plouider et l'inscription en lettres d'or des noms des victimes de toutes les guerres. Enfin, l'association recherche des volontaires, pour la quête du 1er novembre prochain ainsi que pour le fleurissement des tombes et des monuments du canton.

Le Télégramme: Publié le 15 mars 2023


1 er novembre 2022

Le Souvenir français entretient le devoir de mémoire à Lesneven  

Delphine Lansonneur et Fernand Séné, président du comité local du Souvenir français à Lesneven. 

Chaque année, le Souvenir français organise une quête dans les cimetières afin de recueillir les fonds nécessaires à l'entretien des tombes de ceux qui sont morts pour la France et qui l'ont servi avec courage. Jusqu'à ce mardi 1er novembre 2022 inclus, quelques jeunes se tiennent aux portes du cimetière de Lesneven sous la bienveillante présence de Fernand Séné, président du comité local.         Une soixantaine d'adhérents dans le comité local

Une soixantaine d'adhérents compose le comité lesnevien et contribue, comme partout en France, à restaurer et ériger des monuments à la gloire des soldats tombés au champ d honneur, entretenir leurs tombes et transmettre le flambeau du souvenir aux nouvelles générations.

En ce dimanche, Delphine Lansonneur était présente, dès 14 h, pour cette action qu'elle accomplit depuis 12 ans, comme naguère sa sœur et sa cousine. Sa participation lui tient particulièrement à cœur, sachant que ses grands-parents, comme tant d'autres, se sont battus pour la liberté, et que l'engagement et le devoir de mémoire sont primordiaux afin d' honorer tous ceux qui sont tombés au service de la France.                                                                                                                             Respect des valeurs et amour de la Patrie                                                                                        Son implication sans faille prouve, s'il en était besoin, que le respect des valeurs et l'amour de la Patrie ne sont pas de vains mots pour elle et ses camarades


20 mai 2022

Kerlouan, hommage aux 128 marins Canadiens du HMCS ATHABASKAN            qui périrent aux larges des côtes Bretonnes le 29 avril 1944.

Canada et Kerlouan alliés dans le souvenir des naufragés de l'Athabaskan

Parfaitement organisée par l'association « Pour que vive la mémoire », une cérémonie émouvante a réuni autorités françaises et canadiennes, vendredi après-midi, devant la stèle de Kerlouan en hommage aux marins de l'Athabaskan.

« Le pire bilan humain de la Marine militaire canadienne », a signalé Jean-Luc Conchis (association « Pour que vive la mémoire ») au préfet du Finistère, Philippe Mahé, au maire de Kerlouan, Christian Colliou et à la ministre conseillère aux affaires politiques et culturelles à l'ambassade du Canada, à Paris, Joya Donnelly. Ils venaient de soulever, conjointement, le drapeau à la feuille d'érable pour découvrir, vendredi après-midi, la stèle commémorant le naufrage de l'Athabaskan.

Érigée il y a cinq ans, aux Dunes, la stèle portant le nom des 262 marins canadiens à bord de l'Athabaskan, torpillé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a été refondue et dévoilée, vendredi après-midi.

Le Télégramme: Publié le 21/05/2022 (Photo Le Télégramme/Yann Le Gall)

Album photos de la cérémonie

4 octobre 2022

 Décès du dernier survivant de l'Athabaskan, coulé pendant la guerre au large de la Bretagne 

Des 261 membres d'équipage du HMCS Athabaskan, destroyer canadien coulé en face de Kerlouan, en avril 1944, il ne reste plus aucun survivant. Le dernier d'entre eux, ErnestTakalo, vient de mourir. Mais la mémoire de cette tragédie perdure.

Il était le dernier survivant du destroyer canadien HMCS Athabaskan, coulé par les Allemands, le 29 avril 1944, au large de Kerlouan (29) : ErnestTaKalo est mort, le 4 octobre 2022, à Thunder Bay, dans l'Ontario. Il avait 98 ans. Son nom de vous dit sans doute rien mais celui du navire à bord duquel il était embarqué comme chauffeur est entré dans l'Histoire. L'épopée des marins de l'Athabaskan fait largement écho, de la Côte-des-légendes jusqu'au Trégor finistérien, où 91 des 261 membres de l'équipage ont été inhumés dans neuf cimetières à Plouescat (59), Brignogan (9), l'île de Batz, Sibiril, Plougasnou, Brest-Kerfautras, Landéda et Santec. Là où ont échoué leurs corps, les jours qui ont suivi ce naufrage.

Ouest France : Publié le 14 octobre 2022



8 mai 2022

Le cortège de plus de soixante personnes est parti de la basilique jusqu'au monument aux morts puis vers le carré des Morts pour la France du cimetière communal. Enfants des écoles, scouts, élus et associations mémorielles et d'Anciens combattants étaient présents, au côté de John Duncan, Michael Jones et Joyce Johns, membres de la Royal british legion. Après s'être inclinés devant les tombes françaises,  John Duncan, après des recherches, a renoué le lien avec des neveux d'Alexander Macintyre, un des deux pilotes de la Royal Air Force Stewart Macintyre et John Small, dont les avions Typhoon de la RAF furent abattus en combat aérien par des chasseurs allemands Focke-Wulf 190 lors d'une mission d'escorte de bombardiers vers l'aérodrome de Brest-Guipavas le 15 août 1943. Les deux aviateurs britanniques sont enterrés dans le carré militaire du cimetière communal : Fernand Séné, président du comité du SF de Lesneven a participé à la cérémonie avec 2 porte drapeaux, Marcel Kervengant et un jeune du conseil municipal jeun. Ils déposèrent un bouquet de fleurs sur les tombes anglaises.

12 novembre 2021

Cérémonie du Souvenir au cimetière allemand de Ploudaniel-Lesneven

Sous le regard de 350 scolaires du secteur, les autorités civiles et militaires ont salué l'amitié franco-allemande sur le cimetière allemand de Ploudaniel-Lesneven.

Une clairière, située au bout d'une petite rue à droite en entrant dans le bourg de Lesneven, mais qui s'établit sur le territoire communal de Ploudaniel. C'est là que se trouve, depuis 1968, l'unique cimetière de la région regroupant les sépultures des soldats allemands ayant perdu la vie lors de la Seconde Guerre mondiale. 5 835 noms, dont la mémoire a été saluée en signe de réconciliation et d'amitié franco-allemande, vendredi pour le Volkstrauertag, journée nationale du Souvenir outre-Rhin.

À lire sur le sujet Ces élèves bretons ressuscitent les soldats allemands disparus

« Le socle de l'Union européenne »

Comme chaque année, les autorités civiles et militaires sont venues saluer « l'amitié franco-allemande qui constitue le socle de l'Union européenne », comme l'a rappelé le préfet du Finistère Philippe Mahé. Une amitié qui « doit nous permettre d'éclairer la route d'un avenir commun ». C'est le message que les anciens ont voulu faire passer aux jeunes générations, réunis dans ces deuxièmes « Rendez-vous de la mémoire et de la citoyenneté » organisés dans le Finistère.

Par la même occasion, les élèves du collège Saint-Louis de Châteaulin ont transmis à leurs homologues du collège Brizeux de Quimper le drapeau des lauréats du Concours national de la Résistance et de la Déportation, alors que l'après-midi était consacré à de stables autour des thèmes des valeurs de la République et du devoir de mémoire.

Le Télégramme Publié le 13 novembre 2021


À Ploudaniel, ces élèves bretons ressuscitent les soldats allemands disparus [Vidéo]

Les jeunes au service du devoir de Mémoire

Ils vont parler d'un temps que même leurs grands-parents n'ont pas pu connaître. Cela aurait dû être celui de l'Armistice de 1918 et des Poilus de la Grande guerre, célébrés ce jeudi 11 novembre. Ce sera plutôt l'histoire de la bataille et de la libération de Brest, du 7 août 1944 au 19 septembre 1944. Ou plutôt les histoires de seize soldats allemands, tombés au combat, en Bretagne, lors de la Seconde Guerre mondiale.

Ce vendredi 12 novembre 2021, 350 élèves de sept établissements scolaires, publics et privés, du secteur de Lesneven, Ploudaniel et Landivisiau, vont faire œuvre de mémoire. Tous vont se retrouver sur les pelouses de l'exceptionnel cimetière militaire de Lesneven-Ploudaniel. Collégiens et lycéens se répartiront autour de seize tombes, parmi les 5 835 noms qui figurent sur des carrés de pierre à même le sol, au cœur d'un espace verdoyant et arboré de 3,5 hectares.


11 novembre 2021

Un hommage aux morts pour la France émouvant à Lesneven

103 ans après la fin de la Grande Guerre, l'émotion est toujours présente. Près de 200 personnes ont rendu hommage, ce jeudi, aux poilus et à tous les morts pour la France des conflits anciens et actuels.

Un peu avant 11 h, ce jeudi à Lesneven, un cortège, mené par le Bagad Bro Even, suivi des porte-drapeaux, des enfants du conseil municipal des enfants, des élus, familles, Lesneviens et associations patriotiques, parti de la mairie, est arrivé au monument aux morts. Raymond Le Vourc'h, porte-drapeau, a été décoré de la médaille de bronze de porte-drapeau par son fils Stéphane, adjoint au maire. Insigne porté par son petit-fils Lucas.

Plus de 18 millions de morts...

Alexis Bonenfant, président de l'UNC de Lesneven a lu le message officiel et a rappelé que ce conflit, qui a duré quatre ans, a fait « plus de 18 millions de morts et bouleversé l'ordre mondial ». Il a également demandé à chacun d'avoir une pensée particulière pour le sergent Maxime Blasco, mort pour la France au Sahel, en septembre dernier. Symboliquement, un casque de poilu a été déposé devant le monument. Claudie Balcon, maire de Lesneven a ensuite lu le message de la ministre déléguée aux Armées, rappelant « qu'à la onzième heure du onzième jour du onzième mois, après quatre interminables années, le canon s'est tu, la fureur s'est calmée ».

À lire sur le sujet Dominique Jacq. Au nom du fils, mort au Mali

Hommage à Fabien Jacq

Après s'être rendu dans le carré des poilus, où de nouvelles gerbes ont été déposées, le cortège s'est rendu sur l'esplanade Fabien-Jacq, maréchal des logis-chef, enfant du pays, mort au Mali en novembre 2016. Le représentant des « Opex » (opérations extérieures), Claudie Balcon, et la famille de Fabien Jacq ont à leur tour déposé des fleurs devant sa stèle. La cérémonie s'est achevée, non sans émotion, comme elle avait commencé, avec le bagad, qui a interprété magnifiquement La ballade irlandaise.

Le Télégramme Publié le 11 novembre 2021 


1er  novembre 2021

À Lesneven, le Souvenir français perpétue « les jeunes gardiens de la mémoire »

Chaque année, durant deux jours, traditionnellement les 31 octobre et 1er novembre, le Souvenir français organise une collecte aux portes du cimetière de Lesneven. En ce jour de Toussaint, Fernand Sené, président du comité local, a remis à Delphine Lansonneur, 24 ans, la médaille d'argent récompensant ses douze années de présence lors des quêtes qui visent à recueillir des fonds pour l'association qui se charge du fleurissement, de la restauration des monuments et de l'entretien des tombes de ceux qui sont morts pour la France et l'ont servie avec éclat.

Une jeunesse attentive aux valeurs des anciens

Lucie et Mathilde Ollivier ont également bravé le temps incertain pour apporter leur soutien à cette noble action. Pour ces jeunes filles, secondées cette année par trois scouts et un membre du conseil municipal des enfants, « le devoir de mémoire et l'engagement sont importants afin d'honorer tous ceux qui se sont battus pour notre liberté ».

Depuis sa création par Francois Xavier Niessen en 1887, le Souvenir français compte 1 627 comités qui transmettent aux plus jeunes le sens du devoir et l'amour de la patrie. Par leur présence aux portes des cimetières et leur implication, ces « gardiens vigilants de la mémoire » sont le reflet d'une jeunesse attentive au respect des valeurs transmises par les anciens.

Le Télégramme Publié le 1er novembre 2021


25 avril 2021

La Journée de la déportation célébrée à Lesneven

Devant : Lucas Le Vourc'h (au centre) avec le drapeau des enfants du Souvenir français, entre son père, Stéphane, adjoint à la jeunesse, et son grand-père Raymond, porte-drapeau. Derrière : Michel Auffret, conseiller délégué à la défense, Nicolas Kermarrec, adjoint au patrimoine, Fernand Séné du Souvenir Français et Claudie Balcon, maire.

En 1945, les déportés libérés étaient de retour chez eux. 76 ans après, le souvenir demeure. Chaque dernier dimanche du mois d'avril, Lesneven commémore les déportés et internés du territoire.

C'est en comité réduit que la cérémonie du souvenir, dirigée par Robert Thomas, en mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, s'est déroulée, dimanche. Comme à chaque fois, l'association musicale la Lyre lesnevienne était également présente, Claude Abalain, jouant à la trompette les sonneries.

« Ce souvenir de déportation demeure dans notre mémoire collective et ne doit pas s'effacer », énonçait la maire Claudie Balcon dans son discours. « Des êtres humains étaient catégorisés en surhommes et sous-hommes, leurs vies jugées dignes ou indignes d'être vécues sur décision d'un État qui avait érigé en programme politique sa conception raciste et eugéniste du monde et l'a portée à son paroxysme dans l'univers concentrationnaire. (...) Pourtant, dans les pires circonstances, beaucoup ont su résister à la terreur et à la déshumanisation par la force de l'esprit et la solidarité ». Après un dépôt de gerbe au monument aux Morts, où les 19 noms des déportés et internés de Lesneven, Ploudaniel et Kerlouan ont été égrenés, un second dépôt de gerbe a été effectuéà l'esplanade Simone-Veil.

Un drapeau pour les enfants du territoire

Fernand Séné, qui représente le Souvenir français sur le territoire a remis un drapeau à Lucas Le Vourc'h. Il tournera lors des différentes commémorations de la communauté de communes. « Le Souvenir français a pour vocation d'animer la vie commémorative en participant aux cérémonies patriotiques, mais également de transmettre le flambeau du souvenir aux nouvelles générations », a expliqué le bénévole.
Le Télégramme 25 avril 2021

Janvier 2021

Cimetière de Goulven : 

Restauration de la tombe d'Albert Coat, mort pour la France le 20 novembre 1947 en Indochine et depuis quelques années, n'ayant plus de famille dans la commune.

Action menée en collaboration étroite avec l'UNC pour le redressement de  la tombe et du Souvenir Français pour l'inscription du nom en lettres d'or.

Avant


Après

11 novembre 2020

 Des gerbes de coquelicots à Lesneven pour les soldats britanniques

Mikael Jones, de la British légion et Claudie Balcon, maire de Lesneven ont déposé une gerbe ; derrière, John Duncan, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne, et Nicolas Kermarrec, adjoint au patrimoine.

Le Télégramme: Publié le 11 novembre 2020

Le 11 novembre 2020, une commémoration a lieu dans chaque commune de France. À Lesneven, ils étaient une dizaine à assister à cette cérémonie particulière. Masqués, les participants ont déposé une gerbe sur l'esplanade du souvenir.         À 14 h, autre cérémonie, en comité encore plus restreint, cette fois-ci au cimetière, dans le carré des soldats Alliés.

Gerbe de coquelicots

Mikael Jones, de la Royal Bristish Legion, ancien combattant britannique, et John Duncan, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à l'Onu, ont déposé dans les cimetières de Lesneven, Le Folgoët et Ploudaniel, où des soldats du Commonwealth sont enterrés, une gerbe de coquelicots. « Ils ne vieilliront pas comme nous, qui leur avons survécu ; ils ne connaîtront jamais l'outrage ni le poids des années ; quand viendront l'heure du crépuscule et celle de l'aurore, nous nous souviendrons d'eux. Nous nous souviendrons d'eux ». Un texte lu en anglais et en français.

Des soldats honorés                                                                                                                          Parmi tous ces morts alliés, Donald Hutt, le premier soldat canadien mort durant la Seconde Guerre mondiale, enterré dans le cimetière de Lesneven. Au Folgoët, c'est Alexandre Macintyre, premier soldat sud-africain mort durant le même conflit, qui est inhumé. Et à Ploudaniel, les deux premiers soldats australiens, John Bell, pilote, et Charles Haris, observateur, se sont crashés le 18 juin 1940, lors d'une mission secrète de sauvetage de Mme De Gaulle et de ses enfants. Dans ces trois cimetières, Mikael Jones et John Duncan ont ainsi honoré l'ensemble des soldats morts.


1 novembre 2020

La quête du Souvenir Français pour l'entretien des tombes des morts pour la France

Le Souvenir français contribue à sauvegarder les tombes.

« En 2018, le Souvenir français a contribué à la rénovation de plus de 1 000 monuments aux morts et stèles, à sauvegarder 10 000 tombes et à la création de cinquante édifices collectifs... », rappelle Fernand Séné, président de l'association locale du Souvenir français.

L'association, créée en 1887 par Xavier Niessen, professeur d'origine alsacienne, honore les morts de tous les conflits mondiaux. Lors du week-end de la Toussaint, trois jeunes ont rejoint Fernand Séné : Lucille Ollivier, 10 ans, sa sœur Mathilde, 12 ans et leur cousine Delphine Lansonneur, 22 ans.

9 octobre 2020

Kerlouan. Guerre de Corée, une cérémonie pour les 70 ans

Le maire, Christian Colliou, fleurissant la tombe du sergent Marcel Uguen

Au cimetière, c'est devant la tombe du sergent Marcel Uguen, au Bataillon français de l'ONU, mort pour la France le 7 octobre 1952, dans la région de Chorwon, que se sont recueillis des membres de sa famille, le maire, des élus et des membres des associations patriotiques.

Fernand Séné, du Souvenir français, venu avec Marie-France Calvez, a rappelé que « 70 ans après, voilà qu'enfin la nation rend hommage aux 224 volontaires inhumés sur le sol français, et aux 44 volontaires inhumés au sein du cimetière international de l'ONU à Pusan en Corée ».

Le président de l'UNC, Bernard Jambou, en déposant une gerbe a rappelé qu'« en juin 1950, la Corée du Nord avait agressé sa voisine, la République de Corée. Il est encore peu connu que la France avait affirmé sa présence aux côtés de 21 autres nations après décision des Nations Unies, faisant de cette Guerre de Corée, un des premiers conflits de la Guerre froide ».

Avec Jo, son filleul, la famille de Marcel Uguen, réunie autour de la tombe était très touchée par cette attention. Marcelle, née quelque temps après le décès de son oncle, avait hérité de son prénom. Marcel Uguen, né le 14 janvier 1929, au Croazou, avait 23 ans.

Reportage de Ouest France du 13 octobre 2020


Jeudi 12 mars 2020

Le comité de LESNEVEN s'est réuni le 12 mars dernier afin de communiquer sur les activités de l'année, de souhaiter la bienvenue aux nouveaux adhérents et de recueillir les cotisations contre la remise d'un certificat d'adhésion. Ce certificat permettra ensuite l'établissement d'un reçu fiscal.

.Photo le télégramme du 13 mars

Fort de 70 adhérents, le comité de Lesneven-Côtes des Légendes était présent lors de la cérémonie du 11 novembre en hommage aux OPEX morts pour la france et en particulier au Folgoat pour la mémoire du maréchal des logis chef Fabien Jacq du 515ème RT, âgé de 28 ans tué au Mali le 4 novembre 2016 au cours d'une opération Serval/Barkhane, à 40 km au nord-est de Kidal. 

Présent aussi devant les tombes de nos amis aviateurs britaniques tombés sur le sol de la commune et des environs, afin de les fleurir. Présent également devant le monument aux morts lors des commémorations nationales tout comme le troisième dimanche de novembre à Ploudaniel, au cimetière allemand où reposent 5831 sépultures de leurs militaires de la seconde guerre mondial

Avec Marie-France Calvez trésorière et secrétaire du comité, Fernand Séné rappelle: « Je distribue des fascicules et me déplace dans les écoles pour parler de la guerre 14-18 et 39-45 ».

En fin de réunion Fernand SÉNÉ a été réélu à la présidence du de comité a l'unanimité.

Il rappelle que le congrès départemental se déroulera le 17 octobre à Saint-Renan

11 novembre 2019

11 novembre 2019, les tombes des soldats français morts pour la France sont fleuries au même titre que celles de nos camarades britanniques par le comités de Lesneven.

Tombes britanniques