Suivez les cérémonies du 5 et 6 juin 2021

Ces samedi 5 et dimanche 6 juin 2021, la Normandie célèbre le 77e anniversaire du Débarquement allié du 6 juin 1944. Comme l'an dernier, ce D-Day est perturbé par la crise sanitaire. La pandémie du Covid-19 interdit l'organisation de grands événements festifs. Néanmoins, toutes les manifestations n'ont pas été annulées. Le programme est très dense. Nous vous invitons à suivre avec nous, tout au long de la journée, les principaux événements de ce samedi.

La crise sanitaire perturbe les commémorations. Ces samedi 5 et dimanche 6 juin 2021 marquent le 77e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, du 6 juin 1944. Ce D-Day est perturbé, comme l'an dernier, par la crise sanitaire. La pandémie du Covid-19 interdit la présence de vétérans étrangers et l'organisation de grands événements festifs. Néanmoins, toutes les manifestations du souvenir n'ont pas été annulées, loin de là ! Même si c'est en petits comités ou de façon virtuelle, la Normandie va tout de même célébrer cet événement durant deux jours. Le programme des cérémonies est dense ; nous vous proposons de le retrouver en cliquant ici.

Mobilisés malgré tout. Nul chef d'États venant du monde entier ce week-end, comme ça avait été le cas pour le 75e anniversaire, en 2019. Pas plus, non plus, de vétérans par dizaines et de milliers de visiteurs sur les sites. Néanmoins, le comité du Débarquement et les ambassades des pays alliés, les municipalités, les associations du souvenir, les musées comme les particuliers se sont mobilisés dès ce samedi, pour marquer cet anniversaire à travers la Normandie.

Deux vétérans fidèles au poste. Si les derniers vétérans étrangers ayant participé au Débarquement n'ont pu faire le voyage cette année, ils seront représentés par Charles Norman Shay. Ce vétéran américain, âgé de 96 ans, vit aujourd'hui en Normandie. Il a fait partie de la première vague d'assaut débarquée à Omaha le 6 juin 1944, rappelle François Xavier Lefranc, rédacteur en chef d'Ouest-France, dans son éditorial paru ce samedi. Sur les sites du Débarquement l'on retrouvera également le fidèle Léon Gautier, dernier survivant des 177 Français du commando Kieffer. Il va rappeler l'engagement du 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos, seule unité française engagée ce jour-là sur les plages normandes, à Sword Beach.

Suivez le direct de l'événement

samedi 5 juin 2021

10h50

Le 6 juin 1944, le 1er BFMC (Bataillon de fusiliers marins et commandos), commandé par le capitaine de corvette Philippe Kieffer, est incorporé au n° 4 commando britannique. Il est le premier à débarquer sur la plage de La Brèche, à Colleville-sur-Orne (actuellement Colleville-Montgomery).

L'objectif des 177 Français du commando Kieffer : atteindre Ouistreham pour faire la jonction avec les autres troupes débarquées ou aéroportées. Leur devise : "United we conquer" ("Unis nous conquérons").

10h40

Depuis samedi 17 avril dernier, et le décès d'Hubert Faure, le Ouistrehamais Léon Gautier, 98 ans, est le dernier membre du commando Kieffer encore en vie.

D-Day en Normandie. Après la mort d'Hubert Faure, Léon Gautier est le dernier commando Kieffer

10h40

Léon Gautier, autre vétéran, mais français cette fois, est fidèle au poste en ce samedi 5 juin. Il est l'ultime survivant des 177 Français du commando Kieffer, qui a débarqué à Sword Beach le 6 juin 1944.

Ce matin, il participe aux cérémonies commémoratives organisées à Saint-Aubin-d'Arquenay, dans le Calvados.

10h30

Hommage à la résistance devant la stèle Sainteny, à Vierville-sur-MerUne cérémonie s'est tenue à la stèle Sainteny, du groupe Alliance, ce samedi matin. Jean Saynteny a, en 1940, fondé le réseau de Résistance dans le Bessin puis le Cotentin. Compagnon de la Libération, il deviendra ministre des Anciens combattants. De son vrai nom Jean Roger, il portait le pseudonyme de Dragon. Jean Sainteny décédera en 1978 et est inhumé à Aignerville.

Le travail de la Résistance a permis d'organiser le Débarquement puis la Libération. "Certains ont payé le prix fort. Ils ont été arrêtés, torturés, déportés ou exécutés à la prison de Caen ou de Saint-Lô", a souligné Sébastien Olard, président de l'association des Fleurs de la résistance

Ouest France Publié le 5 juin 2021